Abdoulaye Diop, nommé ministre de la Culture et de la Communication dans le nouveau gouvernement formé dimanche, est un ‘’mécène’’ des arts à l’origine de la création de ‘’Miss Sénégal’’, a révélé mercredi Moïse Ambroise Gomis, qui en fut le président du comité d’organisation pendant une vingtaine d’années. L’ancien animateur de ’’Midi première’’ sur la Télévision sénégalaise (RTS) souligne que celui qu’il considère comme un ‘’frère’’ et un ‘’ami’’, a longtemps soutenu ce concours que lui-même a dirigé pendant 26 ans.
Abdoulaye Diop qu’il décrit comme un ‘’mélomane’’ et un fan du ‘’Super Diamano’’, a beaucoup accompagné les journées culturelles de Sédhiou, ville dont il est le maire, et l’orchestre mythique l’‘’Ucas jazz band de Sédhiou’’, selon les proches collaborateurs du ministère de l’Emploi. Militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti du président Macky Sall, il reste donc dans l’attelage gouvernemental à travers cette nomination, après avoir été ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelles et de l’Intensification de la main d’œuvre dans le gouvernement Dionne II, mis en place en septembre 2017.
Cet ancien directeur commercial et marketing à la Manufacture des tabacs de l’Ouest africain (MTOA) a sillonné le Sénégal pour la campagne d’une marque de cigarettes très célèbre et séjourné dans des pays de la sous-région dans le cadre de missions, notamment en Guinée Conakry, au Burkina Faso. Le nouveau ministre de la Culture et de la Communication, qui dirige la mairie de Sédhiou, fut directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).
Abdoulaye Diop hérite d’un département qui regroupe désormais les anciens ministères de la Culture et de la Communication, qui étaient dirigés respectiement par Abdou Latif Coulibaly et Abdoulaye Baldé, qui n’ont pas été reconduits dans le gouvernement post-présidentielle du 24 février dernier. C’est la deuxième fois que ces deux départements sont fusionnés depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall en 2012.
Avant Abdoulaye Diop, le dernier ministre de la Culture et de la Communication fut Mbagnick Ndiaye, qui avait ensuite migré vers l’Intégration Afrique et la Francophonie dans le gouvernement Dionne II, un département qui, aujourd’hui, n’existe plus. L’équipe gouvernementale nommée dimanche dernier compte 32 ministres et 3 secrétaires d’Etat. OB/FKS/ASG
11 Commentaires
Pfffffffffffffffffffff
En Avril, 2019 (14:09 PM)Peulh De Marsassuom
En Avril, 2019 (15:37 PM)Ibrahima
En Avril, 2019 (15:54 PM)Tout ça pour dire qu'au Sénégal la façon même dont la presse traite l'information avec les acteurs politiques ayant des responsabilités nationales encourage l'hypertrophie présidentielle. Toutes les problématiques mène vers le président, sa vision, ses ambitions personnelles, ses ennemis, ses amis, ses hommes clés, ses caprices, ses stratégies... Bref rien sur les missions confiées à ces hommes exerçant pourtant des fonctions publiques. C'est pourquoi par exemple au lieu de s'intéresser au bilan (positif ou négatif) de Dienne Farba Sarr en tant que ministre du renouveau urbain et du cadre de vie, c'est sur son "éjection surprise" que porte les articles de presse à son propos. On pourrait multiplier les exemples avec les autres.
Ce que je veux dire c'est que la presse sénégalaise a la paresse de s'interesser et de s'interroger sur les actions des hommes qui nous gouvernent. La conséquence facheuse étant que la fonction ministérielle est perçue par les ministres eux mêmes comme une promotion politique ultime sans contrepartie envers la société. C'est une fonction qu'on exercera sans pression peu importe les difficultés du secteur à lui confié. Dès lors tout le monde veut être ministre, fait tout pour rester en poste même si on est incapable de présenter un bilan.
Enfin ce traitement élémentaire, parfois alimentaire, de la fonction ministérielle par une bonne partie de la presse a contribué a crée dans l'esprit de nombreux de nos concitoyens l'idée que la fonction ministérielle se conjugue plus avec le liguéyou ndeye, le tekki, l'ascension politique, que par le principe de responsabilité et l'obligation de servir. La presse doit changer sa démarche subjectiviste. Hommage à Momar Seyni Ndiaye
Sada
En Avril, 2019 (17:12 PM)Thiam Chine
En Avril, 2019 (18:16 PM)Diassing
En Avril, 2019 (19:12 PM)Asall
En Avril, 2019 (22:50 PM)Obtenirr des success en tant qu'organisateur de Miss Senegal n'est pas asuffisant pour ertre Ministre de la Culture.Ce que je ferais en tant que REAL Minostre de la Culture:
1. Privatiser le Theatre National Daniel Sorano. On ne peux pas payers des Atistes qui ne produisent NOTHING.
2. Mettre au friogo Kessy Bousso et son clic d'amateurs. On ne peux obtenir un bojoux tel le Grand Theatre et supplier l'Etat de continuer a garantir son budget de fonctionnement. Recemment lorsque j'etais u Senegal. j'etais ahurri de voir des employees dormirent, prendre des repas plus de heures d'horloges sans rien faire
3. Creer un post d'Administrateur de tournees (un artiste) pour la creation et la rentabilite de Sorano /Grand Theatre. Un Homme qui va exporter la Culture senegalaise, et faire rentrer des millions dans leurs caisses pour leur fonctionnement et la creation.
4. Batir sur un espace de 25 Hectares un Conservatoire de Musique, de Danse et d'Art Dramatique.
Enough pour que ses politicens ne piquent pas mes idees novatrices.
SALL/USA.
Participer à la Discussion