Le 11 février 1990 est une date marquée d’une pierre blanche dans
l’histoire tumultueuse de la nation arc-en ciel sud-africaine. En effet
c’est à cette date que le « Freedom fighter », Nelson Mandela, devient
un homme libre après plus de 27 ans passés sous les geôles de Robben
Island.
C’est en compagnie de son épouse Winnie Mandela, que Madiba, comme l’appelle affectueusement les siens, franchit les derniers pas de son lieu d’incarcération, en ce 11 février 1990. Cette libération de Mandela avait déclenché une hystérie collective chez les populations noires. Ces dernières s’étaient réunies à la place de la grande parade du Cap pour lui réserver un accueil digne d’un héros. Auparavant de fortes pressions à l’interne comme sur le plan international s’étaient exercées sur le régime de l’apartheid pour exiger la libération des prisonniers politiques dont Nelson Mandela. C’est ainsi que, le 02 février le Président Frédéric De Klerk annonça à ses collaborateurs qu’il allait libérer les prisonniers politiques.
« Je lève aujourd’hui l’interdiction pesant sur le Congrès national africain (ANC) et j’annonce la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques, y compris Nelson Mandela », avait martelé le Président De Klerk. Et depuis cette date historique du 11 février, les faits se sont enchainés et la marche vers la liberté est devenue inéluctable. Cela étant, l’apartheid fut aboli en 1991. Et les artisans de ce retour de l’Afrique du Sud sur la scène internationale, Nelson Mandela et Frederik De Klerk, reçurent le prix Nobel de la paix en 1993. Et les premières élections pluralistes auxquelles participèrent pour la première fois les noirs, suivirent les 26 et 27 avril 1994. Mandela connut l’ascension suprême en devenant le premier Président noir de l’Afrique du Sud, le 10 mai 1994. Il ne fera qu’un mandat à la tête de la nation arc- en ciel en dépit de la volonté de son peuple de l’y maintenir. Mais Madiba n’était homme à s’accrocher au pouvoir.
Toutefois Mandela n’a pas pour autant perdu son ardeur et sa farouche volonté de lutter contre l’injustice et les inégalités sociales, après son retrait de la vie publique. Aujourd’hui encore, il multiplie les initiatives et les sorties médiatiques afin de montrer aux uns et aux autres que le combat continu. La réputation de Mandela n’est plus à faire. Il est s’est forgé une carrure d’homme d’Etat, de symbole de la liberté et d’icône de la paix dans la conscience universelle.
Agé aujourd’hui de 91 ans, le natif d’Umtata s’est toujours fait remarqué par la puissance de son verbe. Et parmi les mots sortis de sa bouche, ceux prononcés au cours de son procès de 1964 restent imprimer de façon indélébile dans la mémoire collective. Il disait « je me suis battu contre la domination blanche et je me suis battu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société démocratique et libre au sein de laquelle toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et que j’espère atteindre. Mais c’est un idéal pour lequel s’il le faut je suis prêt à mourir. »
C’est en compagnie de son épouse Winnie Mandela, que Madiba, comme l’appelle affectueusement les siens, franchit les derniers pas de son lieu d’incarcération, en ce 11 février 1990. Cette libération de Mandela avait déclenché une hystérie collective chez les populations noires. Ces dernières s’étaient réunies à la place de la grande parade du Cap pour lui réserver un accueil digne d’un héros. Auparavant de fortes pressions à l’interne comme sur le plan international s’étaient exercées sur le régime de l’apartheid pour exiger la libération des prisonniers politiques dont Nelson Mandela. C’est ainsi que, le 02 février le Président Frédéric De Klerk annonça à ses collaborateurs qu’il allait libérer les prisonniers politiques.
« Je lève aujourd’hui l’interdiction pesant sur le Congrès national africain (ANC) et j’annonce la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques, y compris Nelson Mandela », avait martelé le Président De Klerk. Et depuis cette date historique du 11 février, les faits se sont enchainés et la marche vers la liberté est devenue inéluctable. Cela étant, l’apartheid fut aboli en 1991. Et les artisans de ce retour de l’Afrique du Sud sur la scène internationale, Nelson Mandela et Frederik De Klerk, reçurent le prix Nobel de la paix en 1993. Et les premières élections pluralistes auxquelles participèrent pour la première fois les noirs, suivirent les 26 et 27 avril 1994. Mandela connut l’ascension suprême en devenant le premier Président noir de l’Afrique du Sud, le 10 mai 1994. Il ne fera qu’un mandat à la tête de la nation arc- en ciel en dépit de la volonté de son peuple de l’y maintenir. Mais Madiba n’était homme à s’accrocher au pouvoir.
Toutefois Mandela n’a pas pour autant perdu son ardeur et sa farouche volonté de lutter contre l’injustice et les inégalités sociales, après son retrait de la vie publique. Aujourd’hui encore, il multiplie les initiatives et les sorties médiatiques afin de montrer aux uns et aux autres que le combat continu. La réputation de Mandela n’est plus à faire. Il est s’est forgé une carrure d’homme d’Etat, de symbole de la liberté et d’icône de la paix dans la conscience universelle.
Agé aujourd’hui de 91 ans, le natif d’Umtata s’est toujours fait remarqué par la puissance de son verbe. Et parmi les mots sortis de sa bouche, ceux prononcés au cours de son procès de 1964 restent imprimer de façon indélébile dans la mémoire collective. Il disait « je me suis battu contre la domination blanche et je me suis battu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société démocratique et libre au sein de laquelle toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et que j’espère atteindre. Mais c’est un idéal pour lequel s’il le faut je suis prêt à mourir. »
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