Hervé Samb ne fait pas du reggae malgré ses dreadlocks. Il philosophe sur la musique et son dernier album Teranga. Il y raconte une partie de son parcours musical, une expérience musicale ponctuée de plusieurs rencontres artistiques.
Trente ans de guitare, vingt ans de musique, Hervé Samb bouscule ses codes musicaux et enrichit la palette.
Son quatrième album Teranga est une rencontre entre deux univers culturels et artistiques différents, le sabar, musique populaire du Sénégal, et le Jazz.
En fait, le musicien sénégalais, quadragénaire a trempé tôt dans le jazz. Une musique qui a bercé sa tendre jeunesse. "La plupart de gens me reconnaissent comme jazzman. Disons que pendant longtemps, j'ai baigné dans le jazz et cela m'a beaucoup apporté. Mais, je me sens plus rocker dans l'âme", affirme-t-il.
"Teranga, c'est comme l'hospitalité légendaire du Sénégal, qui est connu comme tel", précise l'artiste.
Hervé Samb a fait le pari de ramener le jazz à la rencontre du Sabar. Un trajet qu'il a décide de faire alors que par le passé, ce guitariste a toujours fait le chemin inverse. "J'ai toujours fait du jazz, dans lequel j'ajoutais des sonorités Mbalax, mais, ici dans cet album, je fais du Mbalax avec les sonorités jazz. Au fait, c'est une rencontre du jazz qui parle wolof", raconte-t-il.
Hervé Samb affirme la liberté que lui offre le jazz, lui a permis d'enrichir ses harmonies et son improvisation. Des éléments qui, dans Teranga, se présente comme étant une invitation à la découverte de ces deux univers.
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (19:16 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (09:22 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (17:11 PM)Participer à la Discussion