Rappeur ? Chanteur ?
Depuis toujours, je suis rappeur-chanteur. Quand je me suis lancé dans le rap, avec le groupe Psy 4 de la rime, les refrains étaient chantés. C’est ma marque de fabrique. J’ai débuté dans les gospels. D’où mon nom de Soprano. J’ai commencé par de la new-jack (mélange de R’n’B et de hip-hop). Le rap est arrivé après. J’aimais trop les mots, raconter le quartier, ce que l’on vivait. J’ai donc mélangé ces deux styles.
Enfant de Marseille devenu l’un des artistes les plus populaires de France. Belle histoire…
Si tu avais dit à ce petit mec des quartiers nord qu’il ferait un Stade de France, il ne l’aurait pas cru. Ça touche beaucoup ma famille. D’où je viens, le mot qui te revient à la figure tout le temps, c’est « échec ». Je me suis beaucoup battu.
En France, très peu de rappeurs deviennent des superstars ?
En star, tu vas avoir Maître Gims ou encore Booba. Mais en France, quand tu emploies le mot rap, on met une barrière. Il y a des gens qui découvrent mes anciens textes car ils m’ont vu en concert, aux Restos du cœur ou parce que j’ai fait un hit. Avant, comme c’était du rap, ils n’allaient pas plus loin …
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