Le chef de l’Etat a présidé hier, dimanche, dans la capitale zambienne, la quatrième réunion annuelle de coordination de l’Union africaine. Une occasion pour le président en exercice de l’Organisation de marteler son plaidoyer pour un continent plus résilient face aux effets des chocs exogènes et des relations internationales plus équitables.
Depuis deux ans et l’éclatement de la pandémie de la Covid-19, le Président Macky Sall entonne le même refrain : l’Afrique doit compter sur ses propres forces, pour mieux affronter les crises exogènes, et pousser la communauté internationale à adopter des règles d’échanges plus équitables, afin de pouvoir exploiter au maximum ses énormes potentialités.
L’évasion de l’Ukraine par la Russie, qui expose plusieurs pays du continent à la famine, le conforte dans sa ligne. C’est ainsi que ce dimanche à Lusaka, capitale de la Zambie, il a remis son disque favori. Il présidait la quatrième réunion annuelle de coordination de l’Union africain (UA), dont il assure la présidence.
Devant les membres du bureau de l’UA et les représentants des communautés économiques et mécanismes régionaux, Macky Sall s’est d’abord livré à un compte-rendu ramassé de sa participation,en tant que président en exercice de l’UA, au dernier sommet du G7, en Allemagne. Listant les thèmes, prioritaires pour le continent, qu’il a abordés avec ses hôtes et soulignant les avancées notées sur ces sujets ainsi que les lenteurs constatées.
L’Afrique au G7
Le chef de l’Etat a confié avoir évoqué au G7 la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS), qui tarde à être effective malgré les promesses des pays donateurs. L’Initiative du G20 de suspension de la dette africaine, la faible rémunération des ressources minières du continent ainsi que les pratiques fiscales abusives au détriment de l’Afrique, figuraient également au centre de ses préoccupations. De même que la question d’une transition énergétique plus avantageuse pour le continent, l’octroi d’un siège au G20 à ses pays et la production locale de vaccins.
Sur ces sujets, si les lignes tardent à bouger dans le sens espéré, le président de l’UA a relevé quelques avancées encourageantes. A propos de la transition énergétique : «Le Rapport que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier conforte notre position. En effet, selon l’AIE, même dans l’hypothèse peu probable où l’Afrique exploiterait toutes ses découvertes gazières (plus de 5000 milliards de m3) sur 30 ans, le cumul de ses émissions représenterait à peine 3,5% des émissions mondiales.» Sur l’octroi d’un siège au G20 : «Nous commençons à rallier des soutiens.»
En revanche à propos des DTS et de la dette africaine, Macky Sall admet que le statu quo est de rigueur. «Il en est de même du système de notation des agences d’évaluation et de la réforme des règles de crédit export de l’OCDE», ajoute-t-il.
Pour faire bouger les lignes, le président de l’UA demande aux pays africains de porter le plaidoyer. «Ce sont là des enjeux fondamentaux. Il me semble important de leur consacrer plus de temps dans nos débats internes et avec les pays et institutions partenaires», recommande le président de la République.
«Un défi de dignité»
Mais le plus grand souhait de Macky Sall est de voir l’Afrique développer ses propres mécanismes de défense face aux perturbations exogènes. «La crise actuelle, économique et sociale, engendrée par la pandémie et accentuée avec l’impact de la guerre en Ukraine, nous renvoie aussi à nos propres responsabilités, admet-t-il. Elle nous rappelle que nous devons davantage compter sur nous-mêmes pour nous libérer de certaines contingences que nous trainons depuis plusieurs décennies.»
L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) va dans ce sens. C’est pourquoi le chef de l’Etat invite les communautés économiques et les mécanismes régionaux à se mobiliser pour la réalisation d’infrastructures reliant les pays membres de la Zlecaf. Le président de l’UA a également plaidé pour des «investissements massifs pour une production agricole conséquente en Afrique». C’est la condition sine qua non, à son avis, pour surmonter la vulnérabilité des pays africains en matière de sécurité alimentaire.
Dans cette perspective, Macky Sall salue le Plan africain d’urgence pour la production alimentaire de la Banque africaine de développement (BAD), le programme de la France dénommé Farm (Food and agriculture resilience mission) et la Global alliance for foodsecurity de l’Allemagne. Cependant, il préconise une harmonisation de ces initiatives pour les rendre plus efficaces.
Toutefois, le chef de l’Etat se dit convaincu que le continent dispose des moyens pour ne plus dépendre de l’extérieur pour nourrir ses populations. Il dit : «Une Afrique regorgeant de ressources abondantes ne devrait plus s’exposer à l’insécurité alimentaire. Au contraire, avec des politiques adéquates et des moyens conséquents, elle devrait pouvoir se nourrir par elle-même et aider à nourrir le monde. Il urge que nous gagnions la bataille de la sécurité alimentaire pour régler une question existentielle et relever un défi de dignité pour notre continent.»
Depuis deux ans et l’éclatement de la pandémie de la Covid-19, le Président Macky Sall entonne le même refrain : l’Afrique doit compter sur ses propres forces, pour mieux affronter les crises exogènes, et pousser la communauté internationale à adopter des règles d’échanges plus équitables, afin de pouvoir exploiter au maximum ses énormes potentialités.
L’évasion de l’Ukraine par la Russie, qui expose plusieurs pays du continent à la famine, le conforte dans sa ligne. C’est ainsi que ce dimanche à Lusaka, capitale de la Zambie, il a remis son disque favori. Il présidait la quatrième réunion annuelle de coordination de l’Union africain (UA), dont il assure la présidence.
Devant les membres du bureau de l’UA et les représentants des communautés économiques et mécanismes régionaux, Macky Sall s’est d’abord livré à un compte-rendu ramassé de sa participation,en tant que président en exercice de l’UA, au dernier sommet du G7, en Allemagne. Listant les thèmes, prioritaires pour le continent, qu’il a abordés avec ses hôtes et soulignant les avancées notées sur ces sujets ainsi que les lenteurs constatées.
L’Afrique au G7
Le chef de l’Etat a confié avoir évoqué au G7 la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS), qui tarde à être effective malgré les promesses des pays donateurs. L’Initiative du G20 de suspension de la dette africaine, la faible rémunération des ressources minières du continent ainsi que les pratiques fiscales abusives au détriment de l’Afrique, figuraient également au centre de ses préoccupations. De même que la question d’une transition énergétique plus avantageuse pour le continent, l’octroi d’un siège au G20 à ses pays et la production locale de vaccins.
Sur ces sujets, si les lignes tardent à bouger dans le sens espéré, le président de l’UA a relevé quelques avancées encourageantes. A propos de la transition énergétique : «Le Rapport que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier conforte notre position. En effet, selon l’AIE, même dans l’hypothèse peu probable où l’Afrique exploiterait toutes ses découvertes gazières (plus de 5000 milliards de m3) sur 30 ans, le cumul de ses émissions représenterait à peine 3,5% des émissions mondiales.» Sur l’octroi d’un siège au G20 : «Nous commençons à rallier des soutiens.»
En revanche à propos des DTS et de la dette africaine, Macky Sall admet que le statu quo est de rigueur. «Il en est de même du système de notation des agences d’évaluation et de la réforme des règles de crédit export de l’OCDE», ajoute-t-il.
Pour faire bouger les lignes, le président de l’UA demande aux pays africains de porter le plaidoyer. «Ce sont là des enjeux fondamentaux. Il me semble important de leur consacrer plus de temps dans nos débats internes et avec les pays et institutions partenaires», recommande le président de la République.
«Un défi de dignité»
Mais le plus grand souhait de Macky Sall est de voir l’Afrique développer ses propres mécanismes de défense face aux perturbations exogènes. «La crise actuelle, économique et sociale, engendrée par la pandémie et accentuée avec l’impact de la guerre en Ukraine, nous renvoie aussi à nos propres responsabilités, admet-t-il. Elle nous rappelle que nous devons davantage compter sur nous-mêmes pour nous libérer de certaines contingences que nous trainons depuis plusieurs décennies.»
L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) va dans ce sens. C’est pourquoi le chef de l’Etat invite les communautés économiques et les mécanismes régionaux à se mobiliser pour la réalisation d’infrastructures reliant les pays membres de la Zlecaf. Le président de l’UA a également plaidé pour des «investissements massifs pour une production agricole conséquente en Afrique». C’est la condition sine qua non, à son avis, pour surmonter la vulnérabilité des pays africains en matière de sécurité alimentaire.
Dans cette perspective, Macky Sall salue le Plan africain d’urgence pour la production alimentaire de la Banque africaine de développement (BAD), le programme de la France dénommé Farm (Food and agriculture resilience mission) et la Global alliance for foodsecurity de l’Allemagne. Cependant, il préconise une harmonisation de ces initiatives pour les rendre plus efficaces.
Toutefois, le chef de l’Etat se dit convaincu que le continent dispose des moyens pour ne plus dépendre de l’extérieur pour nourrir ses populations. Il dit : «Une Afrique regorgeant de ressources abondantes ne devrait plus s’exposer à l’insécurité alimentaire. Au contraire, avec des politiques adéquates et des moyens conséquents, elle devrait pouvoir se nourrir par elle-même et aider à nourrir le monde. Il urge que nous gagnions la bataille de la sécurité alimentaire pour régler une question existentielle et relever un défi de dignité pour notre continent.»
30 Commentaires
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En Juillet, 2022 (12:28 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (12:31 PM)Mo fii Toth tassar.
Reply_author
En Juillet, 2022 (13:36 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (14:37 PM)Regret De Wade
En Juillet, 2022 (15:14 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (16:14 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (17:35 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (21:47 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (13:11 PM)Propagande
En Juillet, 2022 (12:28 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (12:52 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (13:36 PM)T'oublies que des millions de sénégalais sont des ingénieurs, beaucoup plus doués que ton politicien...
Soit un peu sérieux...
Laminegolo
En Juillet, 2022 (12:50 PM)l'arrêter,
l'emmener,
le tuer,
Pour enfin le redonner à sa famille pour l'enterrer?Wallahi yomnouna torop...Mais tout se repose sur le dos de Macky sall
Thiey Allah
En Juillet, 2022 (12:57 PM)Congolese
En Juillet, 2022 (13:00 PM)Momoj
En Juillet, 2022 (13:09 PM)Les Africains
En Juillet, 2022 (13:19 PM)Que les éternel aigris se mordent la langue.
Ils savent très bien que Macky est un grand travailleur mais ils veulent pas que cela soit dit. On est derrière M. le président jusqu'en 2029.
Notre engagement est sans faille.
À Chacun Son Macky
En Juillet, 2022 (15:55 PM)Patriote
En Juillet, 2022 (13:33 PM)Journaleux
Aziz
En Juillet, 2022 (13:34 PM)Le G7 a sorti neuf (9) communiqués à titre de Compte rendus de leur rencontre ! Entrer dans le WEG du G7 ! C'est plus fiable que ce Macky Sall raconte !
Mbourou Ak Nambé
En Juillet, 2022 (13:39 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (14:04 PM)Boul
En Juillet, 2022 (13:43 PM)Usa
En Juillet, 2022 (13:43 PM)Ma Soeur
En Juillet, 2022 (14:29 PM)Aziz
En Juillet, 2022 (14:38 PM)Kkk
En Juillet, 2022 (14:46 PM)Makhtarr
En Juillet, 2022 (14:49 PM)La gestion de Macjy Sall est caractérisée par le népotisme, les détournements de deniers publics,l'enrichissement sans cause de ses proches, de sa belle famille et de son clan, l'affaissement de toutes les institutions, judiciaires, de contrôle, des forces de défense, de la presse corrompue, la dilapidation et le partage du foncier par ses proches , la dilapidation du patrimoine bâti de l'Etat, l'ethnisation à outrance de la haute administration civile et militaire , le bradage des ressources naturelles et Maritimes à des intérêts occultes et étrangers et la liste n'est pas exhaustive...
Quel modèle de Macky Sall peut faire objet de référence en Afrique ou dans le monde
Macky Sall n'a pas la dignité de la fonction présidentielle et ne vaut pas un copec
Lai
En Juillet, 2022 (16:28 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (18:20 PM)Wakhe_deugueu
En Juillet, 2022 (17:24 PM)Participer à la Discussion