Cette décision, prise en dépit de tensions politiques accrues entre Bruxelles et Ankara en raison des vastes purges menées par le pouvoir turc depuis le putsch manqué du 15 juillet, doit encore être validée par les pays membres.
Elle vise à réorganiser l’union douanière de 1996 qui ne portait que sur les biens industriels et les produits agricoles transformés.
L’union douanière a longtemps été considérée comme le prélude à une adhésion de la Turquie à l’Union européenne, mais les négociations d’adhésion, entamées en 2005, sont quasiment au point mort aujourd’hui.
Développement durable et marchés publics
Un responsable européen a présenté le projet d’élargissement de l’union douanière, qui engloberait aussi les projets de développement durable et les marchés publics, comme une manière de conserver de l’influence sur Ankara, partenaire de l’UE au poids géopolitique important. L’UE est le premier partenaire commercial de la Turquie.
Le projet risque cependant de se heurter aux réticences de plusieurs pays membres et du Parlement européen, qui a appelé le mois dernier à suspendre les négociations d’adhésion avec Ankara en raison des purges consécutives à la tentative de coup d’État.
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