Telles des Assises pour l’éradication de la violence en Afrique, le Forum international sur la Paix et la sécurité qui se tient présentement à Dakar a été mis à profit pour les participants, pour dresser un tableau récapitulatif des faits favorables à l’insécurité, mais à la naissance de groupes armés, dans le continent noir. Lors de cette rencontre internationale organisée à Dakar et marquant la deuxième édition, les panélistes et les parties prenantes ont mis sur le carreau, les causes, mais aussi les recommandations pour venir à bout de la montée de la violence extrême, du terrorisme, etc.
À ce propos, tous ceux qui ont pris la parole, au cours de la première plénière portant sur « les défis du terrorisme en Afrique », sont d’accord qu’il y a une urgente « nécessité d’échanger des renseignements et de rendre opérationnelles les décisions prises pour combattre les acteurs de la violence illégale ».
Les Populations, longtemps restées en marge, ont été elles aussi dans le viseur des participants. Ces derniers, au cours des échanges, ont fait le « plaidoyer pour inviter les populations à informer, à donner des renseignements ». Ils ont aussi appelé les autorités étatiques à faire en sorte « que la mise en œuvre des politiques de sécurité soit plus rigoureuse ». Invite a été également faite aux gouvernements et chefs de gouvernements de veiller à la « protection de ceux qui combattent les terroristes et les groupes armés ».
Dans les débats, alors que fusaient les recommandations, certains se sont démarqués de la majorité des participants pour dire que le mal était perceptible. Dr Aminata Fall Mbacké, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese) est du nombre de ceux qui ont soutenu que les germes de la violence étaient là. Des participants partageant la même conviction ont déploré l’attitude de nos gouvernements qui, selon eux, préfèrent s’occuper des élections en vue plutôt que de prendre en main les menaces naissantes.
« Il faut dépasser la tyrannie de l’insouciance. Un conflit éclate dans un coin, on dit que ce n’est pas grave ». Ce qui, selon les acteurs, constitue une grave erreur, d’autant que ce comportement avantage les bandes armées et leur permet d’étendre leurs tentacules. Il a été également la nécessité pour les autorités étatiques, à tous les niveaux de « permettre aux populations de prendre en compte qu’elles doivent participer à cette lutte et que la sécurité n’est pas le fait exclusif des autorités étatiques ».
4 Commentaires
Meissa Penda Bigue
En Novembre, 2015 (17:44 PM)Motte
En Novembre, 2015 (17:44 PM)Qu'Allah les protege et protege tous les musulmans contre les ennemis de l'islam. Amin. Amin.
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:16 PM)Qaw
En Novembre, 2015 (22:07 PM)Participer à la Discussion