Le ministre-président du gouvernement de la Wallonie, Paul Magnette, a loué ’’l’ambition et la rapidité’’ dans l’exécution des travaux au pôle urbain de Diamniadio, indiquant que par rapport à l’Europe ’’il faut deux fois plus de temps pour faire les études et passer à l’exécution d’un ouvrage’’.
’’Je suis satisfait de l’ambition et de la rapidité de l’exécution des travaux au pôle de Diamniadio. Chez nous en Europe, le temps de faire des études et de passer à l’exécution d’un ouvrage vaut deux fois plus que ce qui se fait ici’’, a-t-il déclaré mercredi, à Dakar.
M. Magnette séjourne actuellement au Sénégal dans le cadre d’une visite de travail de quatre jours entamée depuis mardi.
Il s’exprimait au terme d’une visite effectuée au pôle urbain de Diamniadio, à l’institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), à l’université Amadou Mahtar Mbow et à la centrale solaire de Malicounda.
Le Ministre- Président du gouvernement de la Wallonie s’est dit très impressionné par tous les projets de ce pôle urbain qui sont envisagés dans une vision internationale. ’’Votre pays le Sénégal joue un rôle structurant pour l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il relevé.
Etant un secteur dont il a visité des ouvrages dédiés sur le site, il a indiqué que ’’la santé qui est un domaine particulièrement cruciale dans les pays en croissance devra être pris en compte pour satisfaire les attentes des populations’’.
En ce qui concerne l’IRESSEF, Paul Magnette a lancé l’idée de travailler en coopération avec d’autres institutions, estimant que dans cette perspective, il peut être un exemple non seulement pour le Sénégal mais également pour tout le continent.
’’Les collaborations avec les universités des autres pays sont déjà à louer’’, a-t-il dit, avant de suggérer de travailler à l’intensification de cette collaboration pour rendre cette institution encore meilleure.
Le promoteur de l’IRESSEF, le professeur Souleymane Mboup a, pour sa part, rappelé que son institution a l’ambition d’avoir une renommée internationale pour offrir au Sénégal une place de choix en matière de recherche sanitaire en Afrique.
’’La recherche en santé est un puissant levier de développement d’un pays. Dans nos pays africains, nous avons un sérieux problème de fuite de cerveaux. Raison pour laquelle nous avons eu l’idée d’appuyer l’Etat en lui offrant une plateforme en santé’’, a-t-il expliqué.
Pour le professeur Mboup, ’’le but est d’offrir un instrument assez particulier qu’on ne trouve pas souvent en Afrique’’.
’’Nous souhaitons faire une université d’obédience mondiale où les étudiants viendront de partout pour construire leur avenir’’, a soutenu le recteur de l’université Amadou Mahtar Mbow, le professeur Omar Gueye.
Pour avoir une université de grand standard tournée vers l’excellence dans la formation scientifique et professionnelle, il a déclaré que celle-ci reste ouverte à toute coopération internationale.
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Moo
En Mai, 2017 (01:05 AM)Participer à la Discussion