Dakar signe un partenariat avec un Institut tunisien

Le Sénégal et la Faculté privée de management et des Sciences de l'administration de Tunisie (FMSA) ont signé, vendredi à Dakar, un partenariat par le biais duquel la partie sénégalaise espère apporter des solutions à la problématique de l'inadéquation formation-emploi.

"Cette collaboration entre cet Institut et les Instituts du Sénégal peut aboutir à un partenariat gagnant-gagnant qui va nous amener à rectifier le tir par rapport à cette faiblesse de notre système d'enseignement supérieur", a soutenu le directeur de l'Enseignement supérieur privé du Sénégal, Abdou Sène.

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse faisant suite à la signature de ce partenariat signé en marge d'un séminaire de formation à l'intention de journalistes, sur ''l'analyse des hypothèses concurrentes''.

Des études commandités par la Banque africaine de développement(BAD), l'Union africaine (UA) et le Bureau international du travail (BIT) révèlent que "74% des diplômés du supérieur seront au chômage un jour", a indiqué M. Sène.

"Cette tendance peut faire croire qu'il n'y a pas d'emplois au Sénégal alors que ce n'est pas cela, puisque la même étude dit que l'offre d'emplois pour le travail très qualifié n'est pas satisfaite'', a-t-il dit.

Selon lui, cela s'explique par l'existence d'un ''problème d'adéquation formation-emploi et cela, l'Etat en est conscient", eu égard à l'importance de cette question.

"Cette collaboration pourra même se poursuivre dans le secteur du tourisme qui constitue un secteur important pour le Sénégal", a-t-il ajouté.

"Il y a des difficultés à ce niveau et vu l'expérience de cet Institut (FMSA) dans ce domaine, la Tunisie est une destination de choix pour former nos jeunes aux métiers du tourisme et de l'hôtellerie", a expliqué le directeur de l'Enseignement du supérieur privé du Sénégal.

"Ce partenariat va permettre de renforcer davantage nos relations en nous rapprochant et ainsi favoriser la relation Sud-Sud", a indiqué l'ambassadeur de la Tunisie au Sénégal, Skander Denguezli, rappelant l'importance que les deux pays à l'éducation.

M. Denguezli a également souhaité que la collaboration entre les deux pays se généralise en s'ouvrant à d'autres secteurs.

3 Commentaires

Pat Riot

En Mars, 2015 (20:23 PM)

OHH NO

NOUS N'AVONS PAS BESOIN D'ECOLES A TABLE BANCS, LE MANAGEMENT Y A EN A GOGO

NOUS VOULONS DES INSTITUTS DE FORMATION PROFESSIONELS, DES ECOLES DE MEDECINE, VETERINAIRE, DENTAIRE, PHARMACIE, INGENIEURIE ETC......

N'IMPORTE QUI PEUT LOUER UNE MAISON Y METTRE DES TABLR BANC ET UN TABLEAU NOIR.

IL FAUT INVESTIR DANS LES FORMATIONS LIBERALES, SINON AU MOINS DES ECOLES POUR FORMER DES PLOMBIERS, MENUISIERS, FROID, AGROBUSINESS ETC......

NOS JEUNES CHOMENT PAR MANQUE DE QUALIFICATION, AUCUNE..

MACKY DE GRACE CHANGE LA DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

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Atypico

En Mars, 2015 (06:48 AM)

L Tunisie ne connait pas le chômage des jeunes et des diplômés ?

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Eiba

En Mars, 2015 (08:56 AM)

Monsieur Coulibaly, bravo pour votre intervention, et votre analyse très pertinente! formateur de métier, je sais combien il est difficile de maintenir à flot votre établissement, dans les conditions que l'on connaît au Sénégal. Un conseil, regroupez les talents de votre équipe pédagogique en évitant les redondances, les doublons , croisez les compétences repérées pour faire des économies d'échelle, je sis sûr qu'en auditant bien vos enseignants et intervenants, vous trouverez le moyen de développer une offre de formation plus en adéquation avec vos moyens en interne: il est notoirement admis que nos banques sont en surliquidités et qu'elle bénéficient de rentes de situation indécentes, sans jamais prendre de risques pour soutenir l'investissement de secteurs aussi atypiques à leurs yeux que le vôtre... vous avez beaucoup de mérite de vous battre au quotidien, et cela ne rend votre combat que plus admirable. ne lâchez rien, notre cher pays ne sortira du sous-développement que par le haut, c'est à dire par sa matière grise, à l'instar du japon, de la Corée, d'Israël qui n'ont aucune ressource naturelle significative, amis ont su se hisser au niveau que l'on leur reconnaît aujourd'hui, et qui doit nous inspirer. Bon courage!

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