Des résultats dont se sont félicités d’abord le directeur de l’école, Matar Wade, puis les populations qui ont profité de l’occasion pour encore dénoncer une fois de plus les résultats catastrophiques du Cfee comme elles l’avaient fait pour le Baccalauréat et le Bfem, s’interrogeant du coup sur les raisons ou causes qui ont conduit cette année à ces mauvais résultats aux différents examens.
Education
L'école municipale de Dahra obtient 100% au Cfee
L’école municipale de Dahra-Djoloff a été déclarée en tête du peloton des écoles élémentaires du département de Linguère ayant présenté des candidats au certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) pour la session de 2015 avec notamment un taux de réussite de 100%. En effet, sur 55 candidats présentés par cette école,55 ont été déclarés admis.
7 Commentaires
Deugue Dji
En Août, 2015 (17:44 PM)Anonyme
En Août, 2015 (18:25 PM)Dikha
En Août, 2015 (22:04 PM)Anonyme
En Août, 2015 (22:09 PM)Anonyme
En Août, 2015 (07:07 AM)Badara
En Août, 2015 (14:25 PM)Félicitations aux élèves, au Maître qui doit être très BON. Surtout il ne faut pas changer un Maître qui gagne. Il doit en coacher d'autres pour sa technique d'enseignement.
Félicitations aux enseignants de cette école qui ont assisté ces élèves durant leur cycle primaire, enfin BRAVO au Directeur qui doit continuer à être très exigeant.
Attendez Messieurs vous a recevoir un plus effectif plus important ces prochaines années, Chacun voudra la réussite de son enfant, alors prenez gardes dans votre organisation.
Anonyme
En Août, 2015 (15:57 PM)Lors des examens, beaucoup d'écoles ont fait 100% (même si on ne parle que de Mariama Ba) comme le CEM de Kamb avec 8 candidats, le Collège Bakhaya Ndiaye de Ngoumba Nguéoul avec 12 candidats, l'école municipale de Dahra-Djoloff avec 55 candidats, et encore, et encore. Toutes ces écoles ont un point en commun: des effectifs normaux. Donc, le problème des effectifs n'est jamais abordé et pourtant.
Partant de ces quelques exemples, j'en déduis que les enseignants sénégalais sont excellents (évidemment pas tous, mais ça c'est dans tous les corps). Mais avec des effectifs de 100 élèves par classe, faire de bons résultats est impossible. Donc l'ennemi numéro un de l'école sénégalaise est le sureffectif. Construire plus d'écoles, réduire les effectifs par classe, améliorer les conditions d’enseignement-apprentissage, motiver les enseignants, convaincre les élèves que l’école est un moyen d’ascension sociale, voilà quelques solutions pour une école de qualité.
Félicitations aux élèves admis et surtout aux ENSEIGNANTS humiliés, insultés, méprisés, décriés, foulés du pied, haïs, honnis, ignorés, négligés, nargués, rabaissés, repoussés, snobés, sous-estimés, vilipendés, offensés, traités de moins que rien, calomniés, noircis, maudits, discrédités, taxés d'incompétents et qui viennent, par ces
résultats dans les classes normales comme à l'école municipale de Dahra-Djoloff, à Mariama Ba, au Prytanée Militaire, au CEM de Kamb et au Collège Bakhaya Ndiaye, montrer l'expertise sénégalaise et clouer le bec aux "insulteurs automatiques".
Devoir tenir des classes d'examen de 60 à plus de 100 élèves, des autorités qui vous mettent des bâtons dans les roues, aucune once de confort, des menaces constantes sur votre intégrité morale (toujours) et physique (souvent), des salaires de misère qui ont fini de vous installer dans la précarité, des élèves peu motivés, des parents peu soucieux du devenir de leur progéniture, voila le quotidien des enseignants sénégalais.
Les enseignants ont une part de responsabilité dans les mauvais résultats aux examens certes, mais les autorités étatiques aussi, les autorités académiques, les élèves, les parents d’élèves, les médias, la société, en un mot, tout le monde. Que chacun assume alors !
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