Que ma tête soit entre deux glaives, «Oubi Tèye, Jang Tèye» est absolument impossible au distingué collège des Abattoirs complémentaires, non seulement distingué de par ses performances, mais également de par son état qui rappelle malheureusement l’âge de la pierre taillée. Comment pourrait-on chantonner sous tous les toits «Émergence, Émergence», et que les facteurs clés de ce vœu pieux ne soient guère réunis ? J’ai eu mal, très mal, en voyant ce collège dans cet état”. Le cri du cœur est d'Ousmane Dia, un natif de Tambacounda qui vit à Genève. En effet, sur les 14 classes du collège des Abattoirs complémentaires, les 6 sont des abris provisoires, avec un pseudo bloc administratif que les parents ont construit avec leurs maigres ressources; nous assure-t-on. Le collège des Abattoirs complémentaires est un amas de huttes qui mérite toute l'attention des autorités de l'éducation nationale. En effet, cet établissement est classé premier l’an dernier au BFEM avec un taux de réussite de 94.6%. Aujourd'hui, pas moins de 876 élèves y apprennent dans des conditions éprouvantes.
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