Ils étaient descendus sur le terrain, mercredi dernier, pour dénoncer leurs conditions d'études. Cette fois-ci, les étudiants orientés dans les établissements privés du supérieur, à Ziguinchor, sont allés jusqu'à déloger les élèves dans des écoles de la capitale méridionale, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre à coups de lacrymogènes.
"Comme j'ai l'habitude de le dire, tant qu'on n'a pas gain de cause, ni passé autour d'une table de négociations, nous ne sommes pas encore prêts à baisser les bras. Nous sommes prêts à y laisser nos vies. Notre avenir est déjà bouleversé. On a délogé les élèves des autres écoles parce qu'on s'est dit jamais au plus grand jamais nous n'allons les laisser retrouver le chemin de l'école", ont affirmé les manifestants sur les ondes de la Rfm.
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