Le ministre de l’Environnement et du Développement durable qui présidait une rencontre portant sur ‘’l’économie circulaire et le recyclage des déchets’’, a ainsi fustigé l’omniprésence de ces dépôts sauvages dans l’essentiels des villes et villages du Sénégal. S’appuyant sur des estimations d’experts, M. Baldé a chiffré à environ 70 000 tonnes, le stock de déchets plastiques existant dans la nature au Sénégal. Un stock inégalement réparti à travers le pays en fonction du poids démographique et des habitudes de consommation, renseigne le ministre qui précise que «la région de Dakar, à elle seule, produit environ 5 tonnes de déchets plastiques par jour».
Par ailleurs, il a aussi relevé «l’absence d’informations et de données précises au niveau national sur la nature, la quantité des produits par jour ou par année. A cela s’ajoute la grande diversité des rejets constitués de plastiques, de déchets informatiques, de pilles, de déchets biomédicaux, d’huiles usagées et autres déchets chimiques».
Environnement
Abdoulaye Baldé dénonce la démultiplication des dépôts sauvages d’ordures
Les modes de production et de consommation non durables de nos sociétés actuelles ont surtout comme conséquence directe la production d’importantes quantités de déchets industriels et d’ordures ménagères. Mais aujourd’hui, dans la quasi-totalité de nos villes et villages les dépôts sauvages d’ordures se démultiplient et détériorent l’environnement annihilant les efforts consentis par l’Etat et les collectivités locales, à travers la mise en œuvre de programmes de gestion des ordures et de lutte contre l’insalubrité, a souligné ce jeudi, Abdoulaye Baldé.
3 Commentaires
Macbookpro
En Mai, 2015 (13:27 PM)Moi
En Mai, 2015 (16:30 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (16:33 PM)Participer à la Discussion