A Monsieur le Président de la République,
Excellence,
Par le truchement de votre Directeur de Cabinet, le ministre d’Etat, Souleymane Ndéné Ndiaye, vous m’avez invité à une audience pour ce jour, mercredi 14 mars 2007, à 12 heures.
Très sincèrement, cela me pèse de ne pas pouvoir répondre à une telle invitation, même si, par ailleurs, il est du devoir de tout citoyen de répondre à l’appel de l’institution que vous incarnez.
Toutefois, si j’en suis arrivé à une telle attitude, c’est que, Monsieur le Président de la République, vous aviez déclaré publiquement que je vous ai réclamé de l’argent. Qui plus est, vous vous étiez demandé ce que j’avais à faire dans votre Cabinet, alors que c’est vous-même qui m’aviez sollicité pour une audience. Durant la campagne électorale pour la Présidentielle, vous aviez encore, devant des journalistes, proféré des menaces à l’endroit du journal Le Quotidien. Ce que, ni vous ni vos collaborateurs n’ont jamais démenti jusque-là.
Je ne voudrais pas alors, Monsieur le Président de la République, en rajouter à l’amalgame et à la suspicion, en déférant à une seconde audience au Palais. Pour les raisons que voilà, et chat échaudé craignant l’eau froide, vous comprenez aisément que je ne puisse répondre à votre invitation. Malgré tout, je reste constant quant au respect dû à votre rang et à mon attachement aux valeurs et principes républicains.
En vous remerciant de votre invitation, je vous prie, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer mes sentiments de très haute considération.
Madiambal Diagne - Administrateur du Groupe - Avenir Communication -
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