À quelques jours du mémorandum d'accord visant à renforcer la lutte contre le trafic de migrants, signé le 3 février par le président du Conseil italien et le chef du gouvernement d'union nationale libyen, et peu après le sommet européen de Malte consacré à la sécurisation des frontières de la Libye et à la lutte contre les passeurs, la situation en Méditerranée reste alarmante. Chaque minute compte pour sauver des vies. Les opérations coordonnées par la centrale des garde-côtes italiens à Rome se multiplient cet hiver, avec des moyens insuffisants.
Les secours ininterrompus de ces derniers jours portent à plus de 8 500 le nombre de migrants Africains, arrivés sur les côtes du sud de l'Italie, depuis le début de l'année. Un chiffre jamais atteint en cette période.
L'hiver, les conditions météorologiques rendent les traversées en mer encore plus périlleuses. Selon les estimations des organisations humanitaires, près de 230 autres migrants sont morts dans le canal de Sicile depuis le 1er janvier.
En outre, les équipes médicales observent parmi les nouveaux arrivés un nombre croissant de personnes portant sur leur corps les marques de tortures subies en Libye.
Pour sa part l'ONG Save the Children s'inquiète du nombre toujours plus important d'enfants, âgés de moins de 13 ans, qui arrivent seuls. La situation est d'autant plus alarmante que les deux navires des organisations humanitaires SOS Méditerranée et Médecins sans frontières œuvrent bien au-delà leur capacité.
11 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (00:58 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:18 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Astou
En Février, 2017 (05:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (18:49 PM)Participer à la Discussion