Une nouvelle neuroprothèse implantée dans le cerveau a permis à un tétraplégique d'actionner un bras artificiel, avec aise, par la seule force de la pensée. Une première donnant un espoir de mobilité à des amputés ou des paralysés.
Jusqu'alors les chercheurs avaient testé différentes approches de contrôle d'une prothèse par la pensée, dont le bras myoélectrique actionnné par le muscle ou attaché à des implants insérés dans la partie du cerveau contrôlant les mouvements même. Mais ces techniques produisent souvent des mouvements saccadés, ce qui n'est plus le cas avec cette nouvelle technique.
Jusqu'alors les chercheurs avaient testé différentes approches de contrôle d'une prothèse par la pensée, dont le bras myoélectrique actionnné par le muscle ou attaché à des implants insérés dans la partie du cerveau contrôlant les mouvements même. Mais ces techniques produisent souvent des mouvements saccadés, ce qui n'est plus le cas avec cette nouvelle technique.
Grâce à une neuroprothèse implantée dans le cerveau, Erik Sorto, 34 ans, tétraplégique depuis une dizaine d'années, peut désormais se servir d'un bras artificiel sans effort par la seule force de sa pensée et de son imagination, expliquent les chercheurs dont les résultats de cet essai clinique sont publiés jeudi dans la revue américaine Science.
Erik Sorto est la première personne au monde à avoir une prothèse neuronale implantée dans une région du cerveau où se forme les intentions, le cortex pariétal postérieur. Ce qui lui permet de donner une poignée de main sans mouvement sacadé, de prendre un verre et de boire et même de jouer au jeu pierre-papier-ciseaux.
Dans cette expérience clinique, ces chercheurs indiquent avoir réussi à décoder les intentions du sujet en lui demandant simplement d'imaginer l'ensemble du mouvement, mais pas ses multiples et différentes séquences.
Erik Sorto est la première personne au monde à avoir une prothèse neuronale implantée dans une région du cerveau où se forme les intentions, le cortex pariétal postérieur. Ce qui lui permet de donner une poignée de main sans mouvement sacadé, de prendre un verre et de boire et même de jouer au jeu pierre-papier-ciseaux.
Dans cette expérience clinique, ces chercheurs indiquent avoir réussi à décoder les intentions du sujet en lui demandant simplement d'imaginer l'ensemble du mouvement, mais pas ses multiples et différentes séquences.
"Nous avons pensé que les signaux provenant du cortex pariétal postérieur seraient plus faciles à utiliser pour les patients, produisant un processus de mouvements plus fluides", relève le Dr Andersen.
Les implants reliés au bras artificiel ont été posés en 2013 à l'Hôpital Keck de Los Angeles. Depuis Erik Sorto s'est entraîné avec les chercheurs du Caltech et d'autres professionnels de la santé pour contrôler le curseur d'un ordinateur et le bras télémanipulateur avec sa pensée. Il est parvenu à produire des mouvements intuitifs de la prothèse, exactement ce qu'espéraient les chercheurs.
Les implants reliés au bras artificiel ont été posés en 2013 à l'Hôpital Keck de Los Angeles. Depuis Erik Sorto s'est entraîné avec les chercheurs du Caltech et d'autres professionnels de la santé pour contrôler le curseur d'un ordinateur et le bras télémanipulateur avec sa pensée. Il est parvenu à produire des mouvements intuitifs de la prothèse, exactement ce qu'espéraient les chercheurs.
2 Commentaires
Thiey
En Mai, 2015 (17:46 PM)Samba
En Mai, 2015 (19:54 PM)Participer à la Discussion