Le député de la République en marche, Jean-Michel Jacques ne fait partie de ceux qui s'offusquent du ton sous lequel, le Président français Macron, avait invité ses homologues du G5 Sahel, "à clarifier", si oui ou non ils souhaitaient la présence de forces françaises, à leurs côtés, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Une déclaration qui fait suite aux nombreux mouvements anti-français qui émergent en Afrique.
"Donc, à ce moment-là, il aurait été tout à fait légitime que les États africains que l’on aide de façon forte et significative prennent notre défense, parce que c’est totalement faux et injustifié de dire tout cela. Donc, à un moment ce silence, ce silence de ces Etats face à des propos calomnieux n’est pas acceptable. Il faut clarifier les choses, il faut qu’ils nous soutiennent pleinement. Ou s’ils ne souhaitent pas que l’on soit là, qu’ils le disent simplement. Mais au moins, clarifier les choses. Et après, prendre ses responsabilités", indique le vice-président de commission Défense à l'Assemblée nationale française.
Sur les ondes de la RFI, il poursuit: "je ne sais pas pour le président de la République. En tout cas, personnellement, moi ça m’a agacé".
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