Les citoyens de Singapour encourent désormais une peine de prison s’ils ne respectent pas une distance d’un mètre entre eux dans les espaces publics. Une mesure qui arrivent alors que l’Etat-nation salué depuis le début dans sa gestion de l’épidémie de coronavirus, se refuse toujours au confinement de sa population.
Les quelque 5 millions de Singapouriens avaient déjà interdiction de souffler la fumée d’une cigarette vers quelqu’un, de quitter des toilettes publiques sans tirer la chasse d’eau. En ces temps de pandémie, il est désormais interdit de ne pas respecter une distance d’un mètre minimum avec quelqu’un d’autre dans l’espace public.
Jusque-là, les autorités singapouriennes ont été saluées pour avoir particulièrement bien surveillé la propagation de l’épidémie. Malgré des liens intenses avec la Chine, et une très forte densité de population, le petit Etat à réussi à limiter l’épidémie à 683 cas et seulement deux morts, en utilisant notamment les télécommunications et la géolocalisation pour tracer tous les déplacements passés des personnes contaminées.
Mais avec une hausse alarmante des cas de coronavirus dans les pays de la zone, l’Indonésie et la Malaisie notamment ces dernières semaines, le nombre de cas singapourien a fatalement grimpé. C’est dans ce contexte que cette nouvelle mesure a été mise en place. Les Singapouriens qui le la respecteront pas risquent désormais jusqu’à six mois de prison et 7 000 dollars d’amende.
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