« Des crimes ignobles sur des enfants sans défense. ». Dans une déclaration au journal télévisé, mercredi 7 mars, le président Alassane Ouattara est revenu sur la vague d'enlèvements et d'assassinats de mineurs qui secoue la Côte d’Ivoire depuis début 2018. Celui du petit Bouba, notamment, a provoqué une indignation générale dans le pays.
Dans son intervention télévisée de ce mercredi, le président ivoirien commence par présenter ses condoléances et sa compassion aux familles endeuillées par le décès de leur enfant.
Depuis janvier, on compte en effet déjà huit enlèvements de mineurs. Quatre ont été retrouvés vivants, trois ont été tués par arme blanche ou par strangulation. Le dernier reste porté disparu. Le cas le plus emblématique est celui de Bouba. Fin février, l'enfant de quatre ans a été kidnappé puis assassiné lors d'un sacrifice rituel.
« Il ne doit plus jamais y avoir de cas de Bouba en Côte d’Ivoire »
Face à ces crimes, le président Alassane Ouattara promet une réponse forte : « j’ai donné des instructions fermes pour que nos forces de défense et de sécurité se déploient en force sur le terrain pour protéger toute les populations ». Il invite également ses compatriotes « à ne pas céder à la psychose ». « Il ne doit plus jamais y avoir de cas de Bouba en Côte d’Ivoire », assène ensuite le président.
Au cours de son allocution télévisée, le chef de l'état s'est montré ferme sur les violences qui ont secoué Soubré, Bloléquin et M'Bahiakro. Dans ces trois villes, des événements tragiques ont conduit à des soulèvements de populations. Les mairies, gendarmerie et d'autres symboles de l'Etat ont été pillés et brûlés.
Enfin, Alassane Ouattara termine par une mise en garde envers les forces de l'ordre, très souvent accusées de racket.
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Anonyme
En Mars, 2018 (08:15 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:06 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:54 AM)Participer à la Discussion