Deux pilotes français qui devaient être jugés en appel en République dominicaine pour un trafic de drogue présumé entre ce pays et la France via des vols privés, ont rejoint samedi la France, a-t-on appris auprès de leur avocat.
Ils ne fuient pas la justice dominicaine mais viennent au contraire chercher la justice française, assure Me Jean Reinhart, confirmant une information du Figaro.
Une juge d'instruction marseillaise enquête sur cette affaire.
Selon Le Figaro, qui cite une source proche des milieux aéronautiques, les deux pilotes auraient pu être "exfiltrés" du territoire dominicain par "une équipe".
Ils ne fuient pas la justice dominicaine mais viennent au contraire chercher la justice française, assure Me Jean Reinhart, confirmant une information du Figaro.
Une juge d'instruction marseillaise enquête sur cette affaire.
Selon Le Figaro, qui cite une source proche des milieux aéronautiques, les deux pilotes auraient pu être "exfiltrés" du territoire dominicain par "une équipe".
Ils avaient été condamnés en première instance à 20 ans de prison à Saint-Domingue, et attendaient, libres mais sous contrôle judiciaire, leur procès en appel.
Deux autres Français condamnés à leurs côtés restent en République dominicaine.
Dans un communiqué, l'avocat de l'un d'entre eux, Alain Castany, hospitalisé après avoir été "fauché par une moto", et qui espérait un rapatriement sanitaire, dénonce "un abandon pur et simple, voire une mise en danger".
Deux autres Français condamnés à leurs côtés restent en République dominicaine.
Dans un communiqué, l'avocat de l'un d'entre eux, Alain Castany, hospitalisé après avoir été "fauché par une moto", et qui espérait un rapatriement sanitaire, dénonce "un abandon pur et simple, voire une mise en danger".
"Il semble que dans leur fuite vers la France, les deux pilotes ne se soient pas souciés des conséquences de leur acte sur la situation d'Alain Castany placé, comme eux, sous contrôle judiciaire par les autorités dominicaines, dans l'attente de leur jugement par la Cour d'appel", écrit Me Karim Beylouni.
"Ce départ précipité fait planer sur Alain Castany la menace d'un nouveau placement en détention provisoire ou, à tout le moins, d'un durcissement des mesures coercitives le visant", ajoute-t-il.
"Ce départ précipité fait planer sur Alain Castany la menace d'un nouveau placement en détention provisoire ou, à tout le moins, d'un durcissement des mesures coercitives le visant", ajoute-t-il.
(Chine Labbé)
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Anonyme
En Octobre, 2015 (17:55 PM)Participer à la Discussion