APA Madrid (Espagne) Les représentants de quatorze pays européens viennent de décider la mise en place d’un dispositif de surveillance des côtes du Sénégal, de la Mauritanie et du Cap Vert pour contrôler les flux migratoires, mobilisant quatre embarcations, un avion et un hélicoptère, a appris mercredi APA de source officielle à Madrid.
Réunis dans la capitale espagnole, les représentants des quatorze pays de l’Union européenne (UE) et de l’Agence européenne de contrôle des frontières extérieures (FRONTEX) ont étudié les détails de ce dispositif dont la date de démarrage n’a pas encore été fixée.
Le ministère espagnol de l’Intérieur a indiqué, au terme de la réunion, que le dispositif "sera opérationnel dans les prochaines semaines", évitant de donner une date précise de l’entrée en vigueur de cette décision. Le même département n’a pas non plus révélé si les trois pays africains concernés sont associés ou non à cette démarche.
Cinq "points chauds" à surveiller ont été déjà identifiés au Sénégal, en Mauritanie et au Cap Vert, dont notamment Saint-Louis (Sénégal), Nouadhibou et Nouakchott (Mauritanie), considérées comme points de départ des pirogues de pêcheurs transportant des immigrants illégaux.
Fin mai dernier, neuf pays européens avaient décidé de lancer des patrouilles communes en face des côtes ouest-africaines, susceptibles de constituer le point de départ des embarcations transportant des immigrants clandestins vers l’archipel espagnol des Canaries.
Ce dispositif qui sera maintenu jusqu’au mois de septembre prochain "s’adaptera à la réalité" et servira comme instrument pour faire face aux "situations de crise récurrentes" provoquées par l’afflux massif d’immigrants africains aux Iles Canaries, point de passage obligé vers l’Europe, avait alors expliqué le secrétaire d’Etat espagnol à l’Intérieur, Antonio Camacho.
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