La Cour suprême américaine a déclaré mardi 24 août qu'une politique d'immigration contraignant les demandeurs d'asile à attendre au Mexique la date de leur convocation doit être rétablie. La décision porte ainsi un coup dur à l'administration du président Joe Biden et impose le rétablissement du système de l’administration de Donald Trump.
Dans le cadre du programme « Rester au Mexique » (Remain in Mexico) de l'ancien président Donald Trump, des dizaines de milliers de demandeurs d'asile non mexicains - pour la plupart originaires d'Amérique centrale, mais également d’Afrique - ont été renvoyés au-delà de la frontière en attendant l'issue de leur demande.
À son arrivée à Washington, l'administration de Joe Biden a rapidement commencé à démanteler cette politique controversée, officiellement appelée « Protocoles de protection des migrants » (PPM).
Cette initiative a fait son chemin dans le système judiciaire américain : l'administration Biden a alors demandé à la Cour suprême de suspendre le rétablissement du programme.
Dans le cadre du programme « Rester au Mexique » (Remain in Mexico) de l'ancien président Donald Trump, des dizaines de milliers de demandeurs d'asile non mexicains - pour la plupart originaires d'Amérique centrale, mais également d’Afrique - ont été renvoyés au-delà de la frontière en attendant l'issue de leur demande.
À son arrivée à Washington, l'administration de Joe Biden a rapidement commencé à démanteler cette politique controversée, officiellement appelée « Protocoles de protection des migrants » (PPM).
Cette initiative a fait son chemin dans le système judiciaire américain : l'administration Biden a alors demandé à la Cour suprême de suspendre le rétablissement du programme.
Mais dans une brève ordonnance non signée, la haute cour a déclaré mardi que « la demande de sursis... est rejetée », rétablissant ainsi la politique mise en place en 2018 par l’administration Trump. Selon le document, les trois juges progressistes de la Cour - Stephen Breyer, Sonia Sotomayor et Elena Kagan - ont déclaré qu'ils auraient autorisé la suspension, étant favorables à la position de l’administration démocrate.
En attendant l’appel, Washington doit appliquer la politique de l'ancien président
L'affaire peut maintenant se poursuivre à un niveau inférieur, devant une cour d'appel.
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) de Joe Biden a déclaré qu'il « regrette que la Cour suprême ait refusé d'accorder un sursis ». Il a ajouté que « pendant que la procédure d'appel se poursuit, le DHS se conformera toutefois à l'ordonnance en toute bonne foi ».
Les groupes de défense des droits des immigrants ont également protesté contre l'ordonnance de la Cour suprême.
« La décision de la SCOTUS (Cour suprême) d'aujourd'hui, qui force le rétablissement de la politique de "rester au Mexique", n'est rien de moins que cruelle », a déclaré Yael Schacher, avocat principal pour les États-Unis à Refugees International, ajoutant que « l'administration Biden ne doit pas considérer cette décision comme un mandat. »
(avec AFP)
L'affaire peut maintenant se poursuivre à un niveau inférieur, devant une cour d'appel.
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) de Joe Biden a déclaré qu'il « regrette que la Cour suprême ait refusé d'accorder un sursis ». Il a ajouté que « pendant que la procédure d'appel se poursuit, le DHS se conformera toutefois à l'ordonnance en toute bonne foi ».
Les groupes de défense des droits des immigrants ont également protesté contre l'ordonnance de la Cour suprême.
« La décision de la SCOTUS (Cour suprême) d'aujourd'hui, qui force le rétablissement de la politique de "rester au Mexique", n'est rien de moins que cruelle », a déclaré Yael Schacher, avocat principal pour les États-Unis à Refugees International, ajoutant que « l'administration Biden ne doit pas considérer cette décision comme un mandat. »
(avec AFP)
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