Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a réaffirmé mercredi
vouloir "arriver" à un départ de Bachar al-Assad du pouvoir à Damas,
précisant que la France avait envoyé des moyens "non létaux" de
protection et de communication à l'opposition syrienne.
Comme on lui demandait s'il croyait à une démission du président
syrien, hypothèse évoquée mardi par un ministre du régime, M. Ayrault a
répondu sur la télévision BFMTV et la radio RMC : "il faut y arriver",
réaffirmant que "l'objectif est de trouver les conditions d'une
transition politique".
Le chef du gouvernement a également
indiqué que la France avait répondu "sur le plan militaire" à la demande
de "la résistance syrienne" en envoyant sur le terrain "un certain
nombre d'éléments non létaux, c'est-à-dire qui ne tuent pas, des moyens
de communication et de protection".
Le président François
Hollande a reçu mardi à l'Elysée le président du Conseil national syrien
(CNS), Abdel Basset Sayda. La veille, il avait rencontré le nouveau
médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi.
"Il ne peut y avoir de solution politique sans le départ de Bachar al-Assad", avait souligné lundi M. Hollande.
Le pouvoir du président Assad est confronté depuis mars 2011 à une
contestation qui s'est militarisée au fil de la répression orchestrée
par les forces gouvernementales. D'après l'Observatoire syrien des
droits de l'Homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition, plus de 23.000
personnes ont péri dans le conflit.
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