La France n'est pas hors-jeu dans les manoeuvres diplomatiques entre acteurs internationaux qui tentent de trouver une issue au conflit syrien, a déclaré vendredi Laurent Fabius à Vienne.
Présent dans la capitale autrichienne où se tenaient des discussions entre, notamment, les Etats-Unis, la Russie et l'Iran, le ministre français des Affaires étrangères a répondu par l'ironie à une question de la presse.
"Vous avez ce sentiment (que la France est absente des débats, NDLR) ? J'ai même lu que nous étions hors-jeu", a-t-il répondu au micro d'iTELE.
Présent dans la capitale autrichienne où se tenaient des discussions entre, notamment, les Etats-Unis, la Russie et l'Iran, le ministre français des Affaires étrangères a répondu par l'ironie à une question de la presse.
"Vous avez ce sentiment (que la France est absente des débats, NDLR) ? J'ai même lu que nous étions hors-jeu", a-t-il répondu au micro d'iTELE.
"C'est d'ailleurs pour ça que je suis à Vienne et que je vous réponds. Et que je viens de convoquer une réunion comme je l'avais fait déjà mardi soir avec la plupart des parties prenantes", a ajouté le chef de la diplomatie française.
"J'ai convoqué une réunion non pas de tous les acteurs mais de ceux qui disent clairement (que) Bachar (al Assad, NDLR) doit partir", a-t-il également déclaré.
Mardi, la France avait réuni à Paris des émissaires de Turquie, d'Arabie saoudite, du Qatar, des Emirats arabes unis, de Jordanie, d'Italie, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Etats-Unis pour préparer les rencontres de Vienne.
"C'est une manière un peu paradoxale d'être hors-jeu", a-t-il conclu.
"J'ai convoqué une réunion non pas de tous les acteurs mais de ceux qui disent clairement (que) Bachar (al Assad, NDLR) doit partir", a-t-il également déclaré.
Mardi, la France avait réuni à Paris des émissaires de Turquie, d'Arabie saoudite, du Qatar, des Emirats arabes unis, de Jordanie, d'Italie, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Etats-Unis pour préparer les rencontres de Vienne.
"C'est une manière un peu paradoxale d'être hors-jeu", a-t-il conclu.
Présente ce vendredi à Vienne, la France n'était en revanche pas représentée la semaine dernière dans cette même ville où s'étaient retrouvés, en plus petit comité, les chefs de la diplomatie russe, turc, saoudien et américain.
Laurent Fabius a souligné l'importance de mener des pourparlers entre diplomates internationaux, tout en insistant sur les difficultés auxquels ils doivent faire face.
"Je pense que c'est une bonne chose de commencer le processus politique, parce qu'il faut discuter. Mais il y a encore énormément, énormément de problèmes a régler et de différences d'approche entre les uns et les autres", a-t-il jugé.
Les discussions achoppent en particulier sur le sort de Bachar al Assad, dont certaines puissances demandent le départ en préalable à tout règlement du conflit et que d'autres, comme la Russie et l'Iran, voudraient voir se maintenir.
Laurent Fabius a souligné l'importance de mener des pourparlers entre diplomates internationaux, tout en insistant sur les difficultés auxquels ils doivent faire face.
"Je pense que c'est une bonne chose de commencer le processus politique, parce qu'il faut discuter. Mais il y a encore énormément, énormément de problèmes a régler et de différences d'approche entre les uns et les autres", a-t-il jugé.
Les discussions achoppent en particulier sur le sort de Bachar al Assad, dont certaines puissances demandent le départ en préalable à tout règlement du conflit et que d'autres, comme la Russie et l'Iran, voudraient voir se maintenir.
(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)
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