Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche 10 décembre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à "des gestes courageux envers les Palestiniens", citant notamment "le gel de la colonisation". Il a également condamné "toutes les formes d'attaques" contre Israël ces "derniers jours". De son coté, Benyamin Nethanyahu a déclaré que la paix pourra progresser si les Palestiniens reconnaissent "la réalité" de Jérusalem comme capitale d'Israël.
"J'ai invité le Premier ministre à mener des gestes courageux envers les Palestiniens pour sortir de l'impasse actuelle", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse conjointe à l'Elysée.
"Il me semble que commencer par le gel de la colonisation et les mesures de confiance à l'égard de l'autorité palestinienne, ce sont des gestes que nous avons évoqués avec le Premier ministre Netanyahu qui sont d'importance", a précisé le chef de l'Etat français.
Benyamin Netanyahu a déclaré de son côté que la paix pourra progresser si les Palestiniens reconnaissent la "réalité" de Jérusalem comme capitale d'Israël. Si le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas veut la paix "qu'il vienne s'asseoir et qu'il vienne négocier avec Israël", a-t-il dit.
LIVE l Déclaration conjointe d'@EmmanuelMacron et Benjamin @netanyahu.https://t.co/ASz7kRJnwi
— Élysée (@Elysee) 10 décembre 2017
Divergences
Les deux hommes ont donc campé sur leurs positions. Leur tête à tête strict, pendant une demi-heure, n'y a rien changé. Une discussion qualifiée de "franche" par un conseiller, qui confiait qu'une nouvelle page ne s'était pas tournée aujourd'hui.
"Emmanuel Macron est mon ami", a de nouveau insisté Benyamin Netanyahu. Un ami avec qui il assure partager les mêmes valeurs, notamment la lutte contre le terrorisme. Le président français a d'ailleurs débuté sa déclaration par une condamnation très ferme de "toutes les formes d’attaques" contre Israël "ces derniers jours".
Mais les divergences demeurent sur plusieurs points. Notamment sur celui du statut de Jérusalem. L’initiative américaine a été saluée par Benjamin Netanyahu mais le président français la désapprouve. Il la juge "dangereuse pour la paix" et donc pour la sécurité des Israéliens.
Quant au rôle de la France dans cette médiation, Emmanuel Macron assure d'abord vouloir donner une chance à celle des Etats-Unis.
Pour le quatrième jour consécutif dimanche, des milliers de personnes ont manifesté au Moyen-Orient et à l'étranger pour protester contre la décision de Donald Trump.
2 Commentaires
Niit
En Décembre, 2017 (07:10 AM)Je souriens trumps et israel.
Moi negre. Je suis ravi qu'ils payent leur cruauté.
Xeme
En Décembre, 2017 (09:12 AM)Participer à la Discussion