Trois Palestiniens ont été exécutés ce mardi 31 mai par le Hamas, dans la bande de Gaza. Ils font partie d'une liste de 13 Gazaouis condamnés à mort pour meurtre par le mouvement islamiste qui contrôle l'enclave palestinienne depuis bientôt 10 ans. Les exécutions dans les territoires palestiniens sont normalement soumises à l'accord du président de l'Autorité palestinienne ce qui n'a pas été le cas et qui a été dénoncé à Ramallah.
Habituellement, le Hamas réserve la peine capitale aux Gazaouis suspectés de trahison ou de collaboration avec Israël. Mais la semaine dernière, le procureur général nommé par le mouvement islamiste avait donné une liste de 13 Palestiniens coupables de meurtres dont la sentence serait mise en application.
Les premiers premières exécutions ont eu lieu ce mardi 31 mai, à l'aube, dans le plus grand secret. Des mises à mort qui ne sont qu'une première étape, a confirmé la justice gazaoui. Les autres condamnés à morts devraient eux aussi subir le même sort. Les mises en garde internationales, de l'ONU aux organisations de droit de l'homme, n'y ont rien fait.
A Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne, on dénonce une violation de procédure. Selon la loi palestinienne, le président doit donner son accord ce qu'il n'a pas fait. De son côté, le Hamas justifie ces exécutions en assurant que les familles des victimes les réclamaient. C'est surtout le signe d'un durcissement du mouvement islamiste qui veut prévenir toute contestation. Un parti que la plupart des commentateurs disent très affaibli.
2 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (12:38 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (17:35 PM)Participer à la Discussion