Lundi 10 décembre 2018, à Oslo en Norvège, Denis Mukwege s’est vu remettre le prix Nobel de la paix. Il a profité pour rappeler l’extrême pauvreté d’une partie de la population, et la corruption qui sévit dans son pays : la République démocratique du Congo. Il a appelé la communauté internationale, complice dans l’indifférence, à ouvrir les yeux et à agir.
Depuis vingt ans, ce gynécologue surnommé « l’homme qui répare les femmes », lutte contre les mutilations génitales perpétrées au Congo. Grâce à son travail, entre 1993 et 2003, 317 crimes de guerre et contre l’humanité ont été recensés au Congo. Pourtant, huit ans après la publication de son rapport, les noms des responsables n’ont jamais été révélés et aucun crime n’a été jugé.
La République démocratique du Congo élira un nouveau président, le 23 décembre 2018. Il doit succéder à Joseph Kabila, président depuis 2001 et qui ne peut pas se représenter.
5 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2018 (09:37 AM)Notre Afrique est malade et nos dirigeants y sont pour beaucoup.
Indigné
En Décembre, 2018 (13:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (13:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (15:14 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (20:51 PM)Participer à la Discussion