Du 23 au 25 novembre, l’organisation internationale de police criminelle doit notamment désigner son nouveau président. C’est la troisième fois que la Turquie, membre depuis 1930, accueille cette réunion. Elle se tient toutefois cette année dans un contexte de relations tendues entre Interpol et le pays du président Recep Tayyip Erdogan.
Avec notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer
La Turquie accueille la 89e Assemblée générale d’Interpol dans un contexte qui renforce l’importance de ce pays au sein de l’organisation policière avec, notamment, la hausse des migrations illégales vers l’Europe et du trafic de migrants. Pourtant, à Ankara, le mécontentement est palpable.
En cause, les fameuses notices rouges, ces messages internationaux diffusés à la demande des États membres pour faciliter l’arrestation et l’extradition des individus que ces pays recherchent. Or, ces dernières années, Interpol refuse régulièrement d’accéder aux demandes des autorités turques.
Selon le quotidien en ligne T24, plus d’un millier de personnes recherchées par la Turquie ne feraient pas l’objet d’une notice rouge, malgré une demande en ce sens. La grande majorité – soit 780 personnes – sont sous le coup d’un mandat d’arrêt dans le pays en raison de leurs liens avec les réseaux de Fethullah Gülen, le commanditaire présumé du coup d’État manqué de juillet 2016.
Interpol justifierait ses refus par l’article 3 de son statut, qui interdit, entre autres, toute « intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique ».
Les responsables turcs évoqueront certainement ces dossiers lors de l’assemblée générale.
Avec notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer
La Turquie accueille la 89e Assemblée générale d’Interpol dans un contexte qui renforce l’importance de ce pays au sein de l’organisation policière avec, notamment, la hausse des migrations illégales vers l’Europe et du trafic de migrants. Pourtant, à Ankara, le mécontentement est palpable.
En cause, les fameuses notices rouges, ces messages internationaux diffusés à la demande des États membres pour faciliter l’arrestation et l’extradition des individus que ces pays recherchent. Or, ces dernières années, Interpol refuse régulièrement d’accéder aux demandes des autorités turques.
Selon le quotidien en ligne T24, plus d’un millier de personnes recherchées par la Turquie ne feraient pas l’objet d’une notice rouge, malgré une demande en ce sens. La grande majorité – soit 780 personnes – sont sous le coup d’un mandat d’arrêt dans le pays en raison de leurs liens avec les réseaux de Fethullah Gülen, le commanditaire présumé du coup d’État manqué de juillet 2016.
Interpol justifierait ses refus par l’article 3 de son statut, qui interdit, entre autres, toute « intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique ».
Les responsables turcs évoqueront certainement ces dossiers lors de l’assemblée générale.
0 Commentaires
Participer à la Discussion