L'entreprise Coexist, basée à Bristol, aimerait accorder un "congé menstruel" à ses salariées.
Pour certaines femmes, la période des règles peut être très douloureuse. Nausées, maux de têtes ou encore crampes, celles qui souffrent le plus peuvent parfois avoir des difficultés à se rendre au travail.
Pour permettre à ses employées de prendre un jour d'arrêt maladie sans avoir à en expliquer la raison, la société d'événementiel britannique Coexist a relancé le débat d'un "congé menstruel", inspirée du modèle asiatique. En effet, de nombreux pays du continent offrent des jours de congés supplémentaires aux femmes, spécialement dédiés à cette période douloureuse. Au Japon par exemple, une loi de 1947 offre aux femmes deux jours de congé supplémentaires par mois, tandis qu'à Taïwann, elles ont droit à 3 jours de congé payé en plus par an.
Bex Baxter, la codirectrice de l'entreprise Coexist, a expliqué au Daily Mail que c'est son expérience dans le monde du travail qui lui a inspiré ce nouveau mode d'organisation. "J'ai géré beaucoup de femmes durant ma carrière et j'en ai vu certaines pliées en deux pendant leurs règles. [...] Les femmes refusent de rentrer chez elles car, pour elles, elles ne sont pas malades. Elles se sentent coupables et elles ont honte", a-t-elle constaté.
"Elles ont besoin de cocooner"
La solution serait donc pour elle de leur offrir deux jours de congé supplémentaires ou de leur permettre de travailler depuis leur domicile. Elle estime en effet que "lorsqu'elles ont leurs règles, les femmes vivent une sorte d'hiver. Elles ont besoin de cocooner, rester au chaud et nourrir leur corps. Alors que, juste après leurs menstruations, elles connaissent un printemps où leur productivité est multipliée par trois". De quoi, selon elle, rentabiliser ces quelques jours d'absence.
Si la mesure est considérée comme sexiste par certaines personnes, renforcant ainsi les clichés au sujet du corps des femmes, Bex Baxter ne compte pas en rester là. Le 15 mars prochain, elle organise une conférence intitulée "S'engager pour une politique des règles: valoriser les cycles naturels au travail", à laquelle plus de cinquante d'entreprises sont déjà inscrites.
4 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (15:12 PM)Ok
En Mars, 2016 (15:17 PM)Sallnguary
En Mars, 2016 (15:59 PM)On préfère rester dans notre monde de femme plutôt que de le partager d'autant plus qu'on en parle même pas c
Anonyme
En Mars, 2016 (18:21 PM)pour l'Afrique, pas de problème, l'absentéisme est de rigueur, hommes et femmes confondus.
Pour les femmes no problem, elles ne s'absentent que pour donner naissance, elles sont toujours en état de grossesse d'une année à l'autre
Participer à la Discussion