C’est devenu un cas d’école lorsqu’on évoque les lanceurs d’alerte. Julian Assange, fondateur de WikiLeaks et poursuivi pour avoir diffusé plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, est à nouveau dans le viseur de la justice américaine. Il n’en est d’ailleurs jamais vraiment sorti.
L’Australien de 50 ans a passé sept ans reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres, puis deux ans et demi détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il avait entrevu un espoir de liberté quand la juge britannique Vanessa Baraitser avait rejeté la demande américaine d’extradition en janvier dernier, en raison de craintes pour sa santé. Elle avait alors évoqué le risque d’un suicide en cas d’extradition. Selon sa compagne Stella Moris, qui lui a rendu visite en prison samedi, Julian Assange est « très mal en point ».
Mais Washington a obtenu de pouvoir faire appel de cette décision, remettant notamment en cause la fiabilité d’un expert qui avait témoigné en sa faveur. Le psychiatre, Michael Kopelman, avait en effet reconnu avoir trompé la justice en « dissimulant » le fait que son client était devenu père alors qu’il était cloîtré à l’ambassade d’Equateur à Londres. La Haute Cour doit donc se réunir pour décider du sort de Julian Assange. Aux Etats-Unis, où Donald Trump avait relancé les poursuites abandonnées sous Obama, il risque 175 ans de prison.
Samedi, des centaines de manifestants munis de pancartes « N’extradez pas Assange », « Le journalisme n’est pas un crime » ou encore « 10 ans, ça suffit, libérez Assange maintenant ! » se sont réunis devant la Haute cour de Londres, aux côtés de Stella Moris, pour réclamer sa libération. Plusieurs organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse, dont Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, demandent également l’abandon des poursuites.
L’Australien de 50 ans a passé sept ans reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres, puis deux ans et demi détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il avait entrevu un espoir de liberté quand la juge britannique Vanessa Baraitser avait rejeté la demande américaine d’extradition en janvier dernier, en raison de craintes pour sa santé. Elle avait alors évoqué le risque d’un suicide en cas d’extradition. Selon sa compagne Stella Moris, qui lui a rendu visite en prison samedi, Julian Assange est « très mal en point ».
Mais Washington a obtenu de pouvoir faire appel de cette décision, remettant notamment en cause la fiabilité d’un expert qui avait témoigné en sa faveur. Le psychiatre, Michael Kopelman, avait en effet reconnu avoir trompé la justice en « dissimulant » le fait que son client était devenu père alors qu’il était cloîtré à l’ambassade d’Equateur à Londres. La Haute Cour doit donc se réunir pour décider du sort de Julian Assange. Aux Etats-Unis, où Donald Trump avait relancé les poursuites abandonnées sous Obama, il risque 175 ans de prison.
Samedi, des centaines de manifestants munis de pancartes « N’extradez pas Assange », « Le journalisme n’est pas un crime » ou encore « 10 ans, ça suffit, libérez Assange maintenant ! » se sont réunis devant la Haute cour de Londres, aux côtés de Stella Moris, pour réclamer sa libération. Plusieurs organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse, dont Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, demandent également l’abandon des poursuites.
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