Le procès en appel de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, et de ses coinculpés, Abdoul Aziz Diop, Madou Sall et Amadou Ndiaye, se tient au palais de Justice de Dakar, en audience spéciale.
Dès l'ouverture du procès, les avocats de l'ex-sénatrice ont soulevé des exceptions de nullité. Les avocats jugent l’appel irrecevable car le substitut du Procureur de la République, Ismaël Diallo, qui l’a interjeté n’en a pas la qualité. Il lui fallait un mandat spécial du Procureur.
Autre grief soulevé, c'est la citation servie à l'Agent judiciaire de l'Etat qu'ils jugent illégale. Les avocats des prévenus soutiennent également que la présence de avocats de l'Etat ne se justifie pas dans la procédure puisqu'ils n'ont pas fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Dakar.
Le substitut général, Madiaw Diaw, a demandé à la Cour de rejeter les exceptions soulevées. Il explique que le parquet est indivisible et que le substitut Pape Ismaël Diallo a fait ce qu’il devait faire avec l’aval de son supérieur.
Le représentant du ministère public a également soutenu que toutes les citations servies ont été faites dans les règles de l'art et que les avocats de l’État ont bel et bien leur place dans cette procédure, comme toutes les autres parties au procès. “L’appel concerne toute la décision dans ses dispositifs civil et pénal”, dit-il.
Les juges ont décidé de joindre les exceptions au fond. L'interrogatoire d'audience se déroule présentement.
Aïda Ndiongue et Cie comparaissent pour détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de Franc Cfa, escroquerie portant sur des deniers publics, faux et usage de faux et complicité. Cette affaire concerne un marché de produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay, lors des inondations de 2009. Une affaire coordonnée à l’époque par Abdoul Aziz Diop, directeur de cabinet du ministère de l’Habitat.
Il est reproché à l'ex-Sénatrice d'avoir encaissé l'argent sans exécuter le marché de fourniture de tentes, bacs à ordures et motopompes.
Lors de son jugement en première instance, le tribunal correctionnel de Dakar l'avait relaxée purement et simplement ainsi que ses présumés complices Abdoul Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Modou Sall. Pourtant, le procureur avait requis une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme, une amende ferme de 5 millions ainsi que la confiscation des biens de tous les prévenus.
Les avocats de l’Etat, pour leur part, avaient réclamé 25 milliards de F Cfa de dommages et intérêts.
Le parquet, non content de la décision, avait interjeté appel. C'est pourquoi Aïda Ndiongue et Cie comparaissent à nouveau devant la barre de la Cour d'appel.
6 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (17:49 PM)Passant
En Février, 2016 (18:06 PM)Voila des gens qui ont pillè notre pauvre économie pdt 12 ans à la vue et au su de tous et qu'on laisse en liberté. Tous les sénégalais ont vu comment les alternoceurs ont mis à genoux notre économie. De 2000 a 2012, il ne se passait pas un seul jour sans qu'on ne nous parle de scandales à milliards. Ce n'est quand même pas une fiction, mais une réalité qu'on a vécu en LIVE. Et tout le monde y compris les alternoceurs se disait que ces crimes économiques allaient être sanctionné quand le PDS va perdre le pouvoir.
Les Sénégalais sont ils amnésiques pour oublier tout Le mal que ces alternoceurs nous ont fait subir ?
Macky a été élu sur la base de la lutte contre la corruption et la traque des biens supposés mal acquis. Mais vu Le résultat, nous restons sur notre faim. Par conséquent, si Macky et Cie perdent Le pouvoir en 2017, ils nous rendront compte non seulement sur leur gestion mais aussi sur pourquoi les alternoceurs restent impunis.
Anonyme
En Février, 2016 (18:07 PM)Nord Foire
En Février, 2016 (19:27 PM)Anonyme
En Février, 2016 (19:55 PM)Aida on a arreté salam a saint louis il doit payer immediatement 20 millions pour etre libéré peux tu regler la somme
R: Billahi je n ai pas un sou mon compte est au rouge a la banque
UNE SEMAINE AIDA EST ARRETEE POUR DETOURNEMENT DE 2O MILLIARDS DE FR
Kou yéboo na nga ragall mbokk
Anonyme
En Février, 2016 (23:43 PM)Participer à la Discussion