Mardi dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, l’agent judiciaire de l’État a présenté à la Cour de justice de l’Uemoa la lettre de désistement annulant une plainte du Sénégal contre la Côte d’Ivoire. Celle-ci était ce jour-là au menu de l’audience de cette juridiction sous-régionale. Elle avait été introduite sous Abdoulaye Wade pour contester la commercialisation au Sénégal de l’huile de palme de la Sifca, une société ivoirienne.
Avec une teneur en acide gras de 50%, l’huile de la Sifca était jugée dangereuse pour la santé par les autorités sénégalaises. Pour s’en protéger, elles avaient pris un décret fixant la norme à 30%. Les responsables de l’entreprise ivoirienne soupçonnaient leur concurrent basé au Sénégal, Abbas Jaber, ex-patron de la Suneor (actuellement Sonacos), d’être derrière cette mesure.
La commission de l’Uemoa invitera plus tard le Sénégal à revenir sur cette décision. Le régime de Wade, qui ne l’entendait pas de cette oreille, avait déposé un recours pour le maintien de sa restriction.
L’affaire devait être jugée mardi dernier. Mais à l’audience, l’agent judiciaire de l’État a présenté la lettre de désistement du Sénégal.
La Cour de justice de l’Uemoa est présidée par l’Ivoirienne Joséphine Suzanne Ebah. Parmi les juges siégeant à ses côtés, il y a le Sénégalais Mahawa Sémou Diouf, ex-Doyen des juges d’instruction du tribunal de Dakar.
(Source : L’Observateur)
14 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (08:16 AM)Mansawali Walimansa Mansa 2017
En Février, 2017 (08:17 AM)SUR LE REGISTRE DU NATIONAL OU DE L'INTERNATIONAL
TOUT CELA EST FAIT AU NOM DE LA ¨LUS GRANDE UNITÉ
DE NOTRE AFRIQUE DES PEUPLES DES ÉTATS & NATIONS
Anonyme
En Février, 2017 (08:45 AM)Ckontre_l’éjjackculation_pprécoocce_le_mmankque_d’apppeétit_ssesxxxuel_la_faiibbblesse_due_à_la_mmoolllessee_
ou_la_ddiffickulté_d’aavooir_une_érrrekctiion_ou_de_maaintttenir_une_éerrrecktion_l’aaaaperrmmie_
l’azzzzoosperrmmie_l’oliggooosspermie_la_ffaibbbblesse_scsexxxxuelle_due_au_diiabbbbète._
AAGGRANDISSEMmmNT_de_la_vverrgge_au_bbout_d’un_trrraittement_qui_durre_4_semmmaaines_
et_vous_retttroouverez_votrre_jjjjeuunesse_Traittttemment_hhémmmmmorroïide_inteerrerne_et_exteerreerne_
par_applikcation_lokcale_avvec_ciccattrisation_apprès_30_jouurs
Anonyme
En Février, 2017 (09:29 AM)Elle fait de la gestion de stock, de commandes et de facturation.
Téléchargez la sur play store , notez, commentez et partagez la. svp
T o p s t o c k est une fierté sénégalaise
Anonyme
En Février, 2017 (09:51 AM)Anonyme
En Février, 2017 (11:06 AM)Karimerékk
En Février, 2017 (11:19 AM)KARIME VITE !!!
Xeme
En Février, 2017 (12:55 PM)Anonyme
En Février, 2017 (20:12 PM)Votre décision signifie le Sénégal continuera d'importer de l'huile de palme de RCI avec une teneur en acide gras de 50%, teneur jugée dangereuse pour la santé des populations sénégalaises. Avez-vous réellement des bases scientifiques ou Est-ce simplement une revanche sur Abdoulaye Wade?
Avis
En Février, 2017 (11:30 AM)Maïmoune
En Février, 2017 (14:00 PM)Maïmoune
En Février, 2017 (14:05 PM)Vrai/faux sur l'huile de palme
Voir aussi
La vérité sur les matières grasses
Huile de palme
Depuis quelques années, l'huile de palme enflamme les débats : elle est accusée d'être mauvaise pour la santé, de se cacher dans nombre de produits alimentaires, de contribuer à la déforestation…Très récemment, la taxe dite "Nutella" a remis de l'huile sur le feu… Le Fond Français alimentation et santé 1 fait le point sur les réels dangers de l'huile de palme.
Dans l'huile de palme, il y a beaucoup de "mauvaises graisses"
Huile de palme C'est vrai, l'un des principaux arguments de la " taxe Nutella" est pour envoyer un signal " non à destination des consommateurs, mais à destination des industries agroalimentaires pour qu'elles substituent à ces huiles de nouvelles compositions plus respectueuses de la santé humaine". Effectivement, la part des acides gras saturés est relativement élevée dans l'huile de palme puisqu'elle se situe aux alentours de 45-55 %, contre une moyenne de 15 % dans les autres huiles (2-8 % dans l'huile de colza, 9-26 % dans l'huile d'olive, etc.). Or, ces acides gras saturés ont un effet hypercholestérolémiant mais avec un effet modéré sur le "bon" cholestérol, le HDL.
Par ailleurs, elle est relativement pauvre en acides gras polyinsaturés (de "bons" acides gras comme les Oméga 3 et 6) avec une teneur comprise entre 9 et 12 % (contre 26 à 32 % dans l'huile de colza par exemple).
Les acides gras de l'huile de palme sont plus mauvais que les autres
C'est vrai, les acides gras de l'huile de palme sont effectivement hypercholestérolémiants car ils sont constitués de chaînes longues. On retrouve également ces acides gras saturés à chaîne longue dans les produits carnés. Si la viande, les charcuteries… comportent effectivement plus ou moins d'acides gras saturés, ces aliments contiennent aussi d'autres nutriments ( fer, minéraux, etc.). Néanmoins, leur consommation doit rester modérée : le fond mondial de recherche contre le cancer recommande par exemple de ne pas dépasser 300 g de viande rouge par semaine.
Quant aux acides gras saturés des produits laitiers, ces derniers sont reconnus pour ne pas être aussi nocifs que les autres. En effet, les acides gras saturés des produits laitiers sont à chaîne courte et ne causent pas d'effet hypercholestérolémiant.
L'huile de palme se trouve dans de nombreux aliments
C'est vrai, chaque année, la France importe 130 000 tonnes d'huile de palme : 80 % sont destinés à l'industrie agro-alimentaire, 19 % à l'oléochimie (bougies, cosmétiques, etc.) et 1 % aux biodiesels. Très prisée par les industriels, on la retrouve dans les biscuits/pâtisseries, les margarines, les pâtes à tartiner bien sûr, les pâtes feuilletées/brisées, les plats cuisinés…
C'est à cause de son faible coût que l'huile de palme est largement utilisée
C'est vrai et faux. Si elle est autant utilisée, c'est à cause de sa richesse en acides gras saturés qui lui confère sa caractéristique principale : cette graisse a la particularité d'être solide à température constante. " Or, la texture de nombreux produits alimentaires (onctuosité, croquant, croustillant…) est en grande partie apportée par les matières grasses, précise le Pr Bernard Guy-Grand, membre du comité d'administration du Fonds Français pour l'Alimentation. " Comme les acides gras saturés ont une très bonne résistance à l'oxydation et aux traitements thermiques, du coup, l'huile de palme ne rancit pas".
Son faible coût contribue également à en faire un produit largement répandu dans l'industrie agro-alimentaire. Enfin, il est également possible de s'en servir en huile de friture mais ça n'est pas le cas en France.
On consomme trop d'huile de palme en France
C'est faux. La consommation moyenne d'huile de palme des Français (basée sur les chiffres d'importation cités plus haut) est évaluée à 2 kg/personne/an, soit environ 2,7 g/jour. Or, d'après les récentes recommandations de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses), les acides gras saturés doivent représenter 12 % de l'apport énergétique total (soit environ 27 g/jour pour 2000 kcal). C'est-à-dire qu'au final, l'apport des acides gras saturés provenant de l'huile de palme ne représenteraient que 10 % des apports totaux d'acides gras saturés.
Néanmoins, cela ne reste qu'une moyenne approximative à prendre donc avec des pincettes et à moduler en fonction des habitudes de consommation de chacun. Par exemple, les personnes qui consomment beaucoup de produits manufacturés sont plus à même d'avoir une consommation plus importante d'acides gras saturés. " C'est l'excès qui crée le risque : il est difficile de lier une consommation moyenne à une augmentation des risques cardiovasculaires… tempère le Pr Guy-Grand . Pour autant, ça n'est évidemment pas une raison de mettre de l'huile de palme partout évidemment !".
L'huile de palme est dangereuse pour la santé
C'est vrai et faux. C'est en raison de sa richesse en acides gras saturés que l'huile de palme est notamment accusée d'accroître les risques cardiovasculaires. Pour le Pr Guy-Grand, " bien que l'huile de palme ait des composants préjudiciables à la santé (les acides gras saturés) et compte-tenu des niveaux de consommation, on ne peut pas dire qu'il y ait un problème de santé publique spécifique à l'huile de palme. Par ailleurs, il ne faut pas minorer l'excès de graisses animales, elles aussi très riches en acides gras saturés".
L'huile de palme ne peut pas être remplacée
C'est vrai et faux. " A la base, l'huile de palme a été utilisée pour trouver une alternative aux huiles hydrogénées qui comportaient une forte concentration d' acides gras trans. Or, ces derniers sont connus pour avoir des effets désastreux sur la santé cardiovasculaire" explique le Pr Guy-Grand. En effet, l'hydrogénation est un moyen d'obtenir, à température ambiante, des graisses solides à partir de graisses liquides. Il en existe deux autres, le fractionnement et l'interestérification : ce dernier procédé ne présente pas réellement d'intérêt sanitaire dans la mesure où il aboutit à une teneur en acides gras saturés qui serait équivalente dans le cas où l'huile de palme serait utilisée. Dans son étude, le FFAS précise qu'il est " techniquement possible de répondre à la nécessité d'une "fonction solide" et à un objectif de stabilité par un choix approprié de matières premières (…). La combinaison de plusieurs procédés (hydrogénation, fractionnement et interestérification) permet de ne pas générer d'acides gras trans (Kellens, 1998 ; Van Dujin, 2000 ; Morin, 2007)".
En conclusion, le médecin précise qu'il est possible de " remplacer l'huile de palme lorsque les contraintes technologiques le permettent (résistance à la cuisson par exemple). Sinon, il faut recourir à son utilisation quand on ne peut pas faire aussi bien avec une autre huile".
L'huile de palme n'est pas "visible" sur les étiquettes
C'est vrai. La plupart du temps, l'huile de palme n'est pas indiquée dans la liste des ingrédients. On la retrouve cachée dans l'appellation lacunaire d'" huiles et/ou matières grasses végétales". La réglementation actuelle n'oblige pas les producteurs à l'indiquer mais cela devrait évoluer d'ici 2014 1. En effet, il sera obligatoire d'énumérer les origines spécifiques en cas de mélanges avec des graisses végétales et en décembre 2016, d'indiquer l'information nutritionnelle dont les matières grasses et les acides gras saturés ainsi que le type d'hydrogénation (partielle ou totale). Néanmoins, les teneurs en acides gras trans ne seront plus indiquées.
L'huile de palme contribue à la déforestation de l'Asie du Sud-Est
C'est vrai et faux. Actuellement, on évalue la surface d'exploitation des palmiers à huile à 13 millions d'hectares, principalement en Indonésie/Malaisie. Ce sont d'ailleurs les principaux pays consommateurs (tout comme l'Inde, la Thaïlande, etc.). " Dans ces pays, l'huile de palme contribue fortement aux apports caloriques et a contribué à lutter contre la dénutrition" précise le Pr Guy-Grand.
Pour répondre à la demande croissante en matières grasses, les pays tropicaux et particulièrement ceux d'Asie du Sud-Est, se sont mis à largement exploiter leurs terres pour y planter des palmiers à huile. En effet, avec des coûts de production peu élevés et un rendement important, cette culture s'y est largement développée. Si les exploitations agroindustrielles sont majoritaires, il existe également des exploitations familiales.
Entre 1990 et 2005, on a comptabilisé 14 % de déforestation en Indonésie et en Malaisie, 20 % depuis 2005. Sur les surfaces "déforestées", 16 % seulement sont utilisées pour les palmiers à huile. " Les arguments développés sur la déforestation ne sont pas étayés par nos conclusions" nuance le Pr Guy-Grand.
Il existe une filière certifiée pour l'huile de palme
C'est vrai.. Suite à l'initiative de plusieurs acteurs impliqués, une certification pour promouvoir une production durable d'huile de palme a été développée : Roundtable on Sustainable Palm Oil ( RSPO). Elle existe depuis 2008 et est basée sur 8 principes et 39 critères auxquels il faut répondre : cela nécessite l'intensification des plantations écologiques existantes, la conservation de la biodiversité, le respect les communautés locales ainsi que la réglementation relative à l'acquisition des terres… " Il est de l'intérêt des producteurs locaux de les aider à mettre en place des certificats de durabilité".
Pour conclure, le Pr Guy-Grand plaide pour une " incorporation raisonnée dans les produits alimentaires selon des critères d'optimisation technologique et industrielle", ajoutant qu'il est " possible de tirer la filière vers le haut en exigeant des transformateurs le respect des normes existantes de durabilité".
Anonyme
En Février, 2017 (18:42 PM)Xxx3
En Février, 2017 (07:44 AM)Participer à la Discussion