Sorti victorieux dans l’affaire qui a valu à leur cliente, Aïda Ndiongue 18 mois derrière les barreaux, Me Abdou Dialy Kane a souligné la nécessité pour les parlementaires de voter une loi qui permettrait de dédommager les prévenus qui seraient relaxés après des mois voire des années passés en prison. «Il faut que la loi permettant de dédommager des prévenus relaxés après des mois voire des années de détention soit votée. Il faut que ce genre de choses cesse au Sénégal», a confié l’avocat de l’ex-sénatrice à sa sortie d’audience.
Un des conseils de Aïda Ndiongue, Me Kane s’est félicité de la décision du tribunal correctionnel qui a prononcé la fin des poursuites pour sa cliente et ses trois présumés complices. «C’est une décision historique, à tout point de vue. C’est cela qu’on attend des juges. Nous savions que si les juges statuent en toute indépendance, les prévenus allaient être tous relaxés. C’est pour cela que nous sommes tous satisfaits. Nous rendons hommage aux juges», indique l’avocat.
Ce dernier n’a pas mâché ses mots pour dire que toute cette affaire reposait sur des intérêts politiques. «C’est parce qu’il y avait des soubassements politiques qu’ils ont été détenus pendant presque deux ans, injustement. La preuve, cette affaire a commencé par une conférence de presse du parquet pour dire que notre cliente a acquis illicitement ses milliards de francs CFA. Elle a été détenue, sans raison».
Toutes choses qui font qu’il dit avoir rendu un hommage mérité à «ces juges (qui) sont des références».
6 Commentaires
Dary Casa U C S Balde
En Mai, 2015 (14:49 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:26 PM)maitre kane pour votre gouverne cette loi existe depuis 2008 avec la loi organique portant cour suprême qui a mis en place une commission chargée de statuer sur les demandes d’indemnités présentées par les personnes ayant fait l’objet d’une détention provisoire et qui ont bénéficié d’une décision définitive de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement ;
Ndiaye
En Mai, 2015 (15:26 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (16:05 PM)Art. 86. - L’arrêt ou le jugement de révision, d’où résulte l’innocence d’un condamné, peut, sur sa demande, lui allouer des dommages-intérêts à raison du préjudice que lui a causé la condamnation.
On parle ici de la Cour Suprême et non de l'instance du Tribunal Correctionnel.....
Niémé yalla rek, ki droit rek lay plaider!
Anonyme
En Mai, 2015 (17:43 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (19:19 PM)Participer à la Discussion