Le procès consécutif à l'affaire Batiplus a eu lieu hier après plusieurs renvois. Mais aucun des prévenus (Rachelle Sleylati, son père et son fiancé Alex Rabih Kfoury) n'a comparu à la barre. N'empêche, le tribunal a retenu l'affaire et ils risquent gros. En effet, le procureur de la République a requis 4 ans ferme contre les prévenus. Pour leur part, les avocats de la société Batiplus ont réclamé 4 milliards de francs à titre de réparation.
C'est la nuit noire pour Rachelle Sleylati, son père et son fiancé Alex Rabih Kfoury. Traînés en justice par la société Batiplus pour détournement, ils ont été jugés hier par défaut après plusieurs renvois. En effet, ni Rachelle Sleylati, ni son père encore moins son fiancé Alex Rabih Kfoury ne se sont présentés à la barre. Une manœuvre de plus, qui fut la manœuvre de trop afin d'obtenir un énième report du procès ?
En tout cas, le cas échéant, ça a été une stratégie perdante de la part du clan Sleylati. Cela n'a en effet pas empêché le juge de retenir le dossier et de le juger.
Le procureur de la République, estimant que les faits étaient constants, a requis un emprisonnement de 4 ans ferme à l'encontre des pré-venus. Assurant la défense des intérêts de la société Batiplus, Mes Baboucar Cissé et Antoine Mbengue ont déposé leurs conclusions. Après être revenu en long et en large sur cette affaire et le préjudice subi par la société, ils ont réclamé 4 milliards 146 millions de nos francs à titre de réparation. Finalement, le juge a mis l'affaire en délibéré pour le 19 décembre prochain.
Dans cette affaire qui a éclaté en 2020, la direction de Batiplus a porté plainte par le biais de son directeur de l'époque Christian Samra. Les soupçons se sont portés sur la responsable des coffres. À la suite des enquêtes et des audits, il est ressorti que Rachelle Sleylati, âgée de 24 ans avec un salaire d'un million de francs Cfa par mois, a acheté plusieurs biens immobiliers en l'espace de 18 mois évalués à plusieurs centaines de millions de francs Cfa. «Je prenais chaque jour 1 million, et parfois 5 millions plusieurs fois par mois», avait-elle avoué aux enquêteurs de la gendarmerie.
Son fiancé, Alex Rabbi Kfoury, considéré comme le cerveau de l'affaire et principal bénéficiaire présumé de l'argent détourné, n'était pas non plus en reste.
Toujours selon les aveux de Rachelle, son père, quant à lui, a profité des largesses de sa fille, afin de finir un immeuble en construction au Point E.
Pour rentrer dans ses fonds, la direction de Batiplus va réussir, via ses avocats, à obtenir une saisie conservatoire sur deux immeubles appartenant aux parents. La bande a été renvoyée en jugement pour des faits d'association de malfaiteurs, abus de confiance, faux et usage de faux en écritures, blanchiment de capitaux et complicité.
C'est la nuit noire pour Rachelle Sleylati, son père et son fiancé Alex Rabih Kfoury. Traînés en justice par la société Batiplus pour détournement, ils ont été jugés hier par défaut après plusieurs renvois. En effet, ni Rachelle Sleylati, ni son père encore moins son fiancé Alex Rabih Kfoury ne se sont présentés à la barre. Une manœuvre de plus, qui fut la manœuvre de trop afin d'obtenir un énième report du procès ?
En tout cas, le cas échéant, ça a été une stratégie perdante de la part du clan Sleylati. Cela n'a en effet pas empêché le juge de retenir le dossier et de le juger.
Le procureur de la République, estimant que les faits étaient constants, a requis un emprisonnement de 4 ans ferme à l'encontre des pré-venus. Assurant la défense des intérêts de la société Batiplus, Mes Baboucar Cissé et Antoine Mbengue ont déposé leurs conclusions. Après être revenu en long et en large sur cette affaire et le préjudice subi par la société, ils ont réclamé 4 milliards 146 millions de nos francs à titre de réparation. Finalement, le juge a mis l'affaire en délibéré pour le 19 décembre prochain.
Dans cette affaire qui a éclaté en 2020, la direction de Batiplus a porté plainte par le biais de son directeur de l'époque Christian Samra. Les soupçons se sont portés sur la responsable des coffres. À la suite des enquêtes et des audits, il est ressorti que Rachelle Sleylati, âgée de 24 ans avec un salaire d'un million de francs Cfa par mois, a acheté plusieurs biens immobiliers en l'espace de 18 mois évalués à plusieurs centaines de millions de francs Cfa. «Je prenais chaque jour 1 million, et parfois 5 millions plusieurs fois par mois», avait-elle avoué aux enquêteurs de la gendarmerie.
Son fiancé, Alex Rabbi Kfoury, considéré comme le cerveau de l'affaire et principal bénéficiaire présumé de l'argent détourné, n'était pas non plus en reste.
Toujours selon les aveux de Rachelle, son père, quant à lui, a profité des largesses de sa fille, afin de finir un immeuble en construction au Point E.
Pour rentrer dans ses fonds, la direction de Batiplus va réussir, via ses avocats, à obtenir une saisie conservatoire sur deux immeubles appartenant aux parents. La bande a été renvoyée en jugement pour des faits d'association de malfaiteurs, abus de confiance, faux et usage de faux en écritures, blanchiment de capitaux et complicité.
3 Commentaires
Koubakh
il y a 6 jours (12:25 PM)Reply_author
il y a 6 jours (12:48 PM)Koubakh
il y a 6 jours (12:25 PM)Ba Moussa
il y a 6 jours (14:39 PM)Participer à la Discussion