Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, accompagné du Doyen des juges et du juge du 7e cabinet, s’est rendu hier, vendredi 23 septembre, à la prison de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) Rebeuss. Pendant deux tours d’horloge, il a discuté avec les représentants des prisonniers de leurs revendications, qui ont abouti, mardi dernier, à la mutinerie qui a fait un mort et 41 blessés.
En guise de réponse, notamment au surpeuplement de la prison, une des doléances des pensionnaires de la Mac, Serigne Bassirou Guèye a révélé qu’un projet de loi est dans le circuit. Celle-ci va permettre la tenue tous les mois des chambres criminelles avec près de 40 dossiers et une centaine de prisonniers concernés. En outre, le procureur de la République a annoncé la mise en place d’un cercle de concertation où il siègera aux côtés de représentants des détenus et de l’administration pénitentiaire.
Ce cadre permettra de lister les problèmes des prisonniers de Rebeuss et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des solutions. Ces mesures ont été bien accueillies par les détenus qui, à la fin de la rencontre, « ont applaudi et prié en la mémoire du détenu décédé dans la mutinerie ».
(Sources : L’Observateur et Le Populaire)
12 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (07:26 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (07:29 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (07:38 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (09:19 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (10:21 AM)Zipzap
En Septembre, 2016 (10:24 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (10:35 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (11:31 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (11:42 AM)Anonymetrio
En Septembre, 2016 (12:23 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (13:32 PM)L'Etat doit construire des prisons et respecter les droits des détenus. Il faut qu'on mette nos deniers là où il faut, en lieu et place d'entretenir la classe politique! Les milliards engloutis chaque année par cette "kleptocratie Benno" pourraient amplement régler le problème. S'y ajoute, avec ce régime , l'injustice, l'iniquité et l'impunité ressentie par les détenus. Les gros bonnets, les "célébrités", quels que soient leurs crimes, sont à l'air libre et narguent le Peuple tous les jours sur les plateaux de télé. C'est inacceptable dans un Etat de droit. Le pire dans cette histoire de Reubeuss, c'est quand le Président ne trouve rien d'autre à faire que d'envoyer son gros bébé de fils narguer les détenus. Rien d'autre que du "kheureum". Cette famille passe son temps, sans vergogne ni retenue de se servir des sénégalais dans la détresse. On cherche partout dans le pays des éclopés, des mendiants, des prisonniers, des talibés, des pauvres, pour les "sarakhs", sous couvert d'une Fondation de bienfaisance. Et tout cela avec bcp de bruit. Démagogie, Populisme, Sorcellerie et maraboutage de masse, Accaparement des ressources en hydrocarbures, Insolence et Violence. Voilà la face hideuse de la dynastie Faye Sall au pouvoir dans ce pays.
Anonyme
En Septembre, 2016 (14:59 PM)« Tous les êtres humains sont nés libres et égaux en dignité et en droit.
Les droits de l'homme ont leur origine dans la dignité inhérente à la personne humaine
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées en toute circonstance avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. »
« Il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression »
AU REGARD DES PRINCIPES SUIVANTS, LES PRISONS SENGALAISES SONT BIEN UNE « EXCEPTION JURIDIQUE » INACCEPTABLE DANS UN ETAT DE DROIT.
" Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été démontrée.
Toute personne a droit à la liberté et à la sécurité. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs et conformément à la procédure prévue par la loi.
Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de celle-ci et recevra notification de toute accusation.
Tout individu arrêté sera traduit dans le plus court délai devant une autorité judiciaire pour que celle-ci statue sans délai sur la légalité de son arrestation ou de sa détention, et sera mis en liberté si ladite détention s'avère illégale.
Tout individu arrêté a le droit d'être jugé dans un délai raisonnable ou mis en liberté. Le procès-verbal intégral de tous les interrogatoires doit être conservé ; il doit mentionner l'identité de toutes les personnes présentes.
Les mesures non privatives de liberté doivent être appliquées sans aucune distinction fondée sur des raisons de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinions politiques ou autres, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de situation.
Nul ne sera soumis à la torture ou à une peine ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant, sans exception. Le terme torture désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne, en dehors des souffrances inhérentes à des sanctions légitimes ou occasionnées par elles.
Tous les décès en détention, ainsi que les actes de torture et les mauvais traitements et les disparitions de prisonniers feront l'objet d'une enquête approfondie.
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées humainement et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Toutes les personnes privées de liberté ont droit à des conditions de vie adéquates, notamment en termes d’alimentation, d’approvisionnement en eau potable, de logement, d’habillement et de literie.
Une exigence fondamentale veut que tout détenu fasse l’objet d’un examen médical dès son entrée dans une prison ou un lieu de détention. Tous les traitements médicaux nécessaires doivent alors être fournis gratuitement.
Le traitement des détenus par les autorités pénitentiaires doit avoir pour but essentiel d'encourager leur amendement et leur reclassement social. Le régime pénitentiaire doit avoir pour objet d'aider les détenus à pouvoir, une fois libérés, vivre en respectant la loi, et subvenir à leurs besoins."
A L’ATTENTION DES DETENUS, DE LA SOCIETE CIVILE, DEL’ORDRE DES AVOCATS, DES ASSOCIATIONS, DES FAMILLES , DES ONG ; LA SOLUTION POUR FAIRE ARRETER L’INCURIE DU GOUVERNEMENT.
"Toute personne dont les droits ou les libertés ont été violés a le droit à un recours utile, déterminé par un tribunal compétent. Tout prisonnier a le droit de formuler une plainte et, à moins que celle-ci soit de toute évidence dénuée de fondement, à ce que sa requête soit examinée sans retard et, s'il le demande, de façon confidentielle. Si nécessaire, la plainte peut être déposée au nom du prisonnier par son représentant légal ou par sa famille. Lors de son admission, chaque détenu doit recevoir par écrit des informations sur le règlement, sur les procédures de plainte et sur les procédures disciplinaires, dans une langue qu'il comprend. Si nécessaire ces règles doivent être exposées oralement. En cas de rejet de la plainte ou de retard excessif de la réponse, le demandeur est habilité à saisir une autorité judiciaire ou autre."
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