L'arrestation, avant-hier, de 12 membres de la famille de Habré, lors de la reprise de son procès, n'est pas du goût du camp de l'ancien président de la République du Tchad. Dans un communiqué rendu public, hier, la cellule de communication de l'ancien homme fort de N'Djamena dénonce «les actes de brutalité des forces de l'ordre qui forçaient le Président Habré à comparaître”. “De nombreux membres de sa famille, de jeunes étudiants et élèves, ont exprimé leur indignation devant les abus et les mauvais traitements. En criant dans la salle. Des militaires positionnés au sein du Palais de justice les ont frappés avec des matraques électriques, avant de les expulser, de les conduire au commissariat de Thiong (sic), où ils sont toujours en prison. Il s'agit de Bechir Hissein Habré, Guihini Moussa Habre, Salah Habré, Brahim Habré, Ouardougou Hamid Habré, Habre Rozi Oroley, Hissein Guihini, Abakar Wouagni, Hassan Koreï Togoï, Issa Barkaï Kogri, Abakar Bichara, Hissein Bichara», note le communiqué.
Selon les souteneurs de Habré, ces «actes de brutalité, mais aussi d'intimidation», ont été perpétrés «pour étouffer leur capacité d'indignation face à cet océan de tragédie morale dans lequel baignent ceux qui gèrent l'affaire». «Quand des forces de l'ordre frappent des jeunes de 15 ans avec des matraques électriques, ce sont des actes de désespérance de personnes, sans conscience, qui ont trouvé refuge dans des actes d'humiliation sur de jeunes adolescents», s'indignent les souteneurs de Habré.
1 Commentaires
Baba Moustapha
En Septembre, 2015 (09:02 AM)Participer à la Discussion