Ces organisations de défense des intérêts des journalistes faisaient face à la presse ce mardi 25 novembre au siège du Synpics, pour informer l’opinion nationale et internationale et surtout la prendre à témoin, face à la précarité et à la morosité du secteur de la presse sénégalaise.
«Il est très déplorable que, plus de deux ans après l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême, aucune lueur ne pointe à l’horizon pour aider les professionnels de la presse à se doter d’entreprises de travail modernes, performantes et viables», a souligné Ibrahima Khalilou Ndiaye, secrétaire général du Synpics, dans sa déclaration liminaire. Alors que des «propositions concrètes de la part de ces mêmes professionnels, ne manquent pas».
Estimant que le gouvernement sénégalais «se complaît dans le rôle de spectateur sur un drame technique et humain qui se passe sous ses yeux», le secrétaire général du Synpics reste convaincu que «l’appui institutionnel est le socle des mutations qualitatives et inclusives vers une meilleure Presse».
Ibrahima Khalilou Ndiaye a aussi souligné que la presse sénégalaise et ses acteurs souffrent. Pour le patron du Synpics, les autorités et les acteurs doivent ensemble poser un regard lucide sur le secteur. «Il faut agir sans également jeter dans les poubelles de la Démocratie le rôle de sentinelles acquis par les médias», a-t-il martelé.
Concernant le nouveau code la presse et la nouvelle convention collective, ces organisations de défense des intérêts des professionnels des médias, estiment qu’il faut une mobilisation soutenue de l’ensemble des acteurs, autour de ces questions. En ce sens, le Synpics prévoit une tournée dans les rédactions pour s’enquérir davantage des conditions de travail des professionnels de la presse.
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Berkeley
En Novembre, 2014 (17:14 PM)Participer à la Discussion