L'évaluation de l'acte 3 de la décentralisation devient une impérieuse nécessité pour la viabilité des communes. C'est la conviction du député-maire de Ndindy et membre de la majorité, Cheikh Seck.
Se prononçant lors de l'examen du budget du ministère des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires, ce mercredi 29 novembre, le parlementaire confié à l'attention du ministre Modou Diagne Fada : «Vous nous avez transféré des problèmes sans pour autant nous donner les moyens pour y faire face.»
«Nous les communes rurales, nous faisons plus pour les compétences non transférées que pour les compétences transférées. C'est l'hydraulique, c'est l'agriculture. On fait dans les adductions d'eau, dans la construction de parcs de vaccination. Vous nous avez transféré des problèmes sans moyens : c'est l'éducation, la santé», souligne le député Cheikh Seck qui estime que le temps est venu de «s'arrêter, d'évaluer l'acte 3 et voir comment l'améliorer».
Il est vrai que, poursuit-il, l'acte 3 a donné plus de dignité aux élus territoriaux, leur permettant de discuter d'égal à égal avec leurs homologues du monde, mais «aller vers des dotations beaucoup plus importantes».
Le député a également demandé avec insistance le démarrage du Pacasen rural (Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal) promis par le chef de l'État avec un budget initial de 20 milliards de francs CFA.
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