Pour un Sénégal souverain, juste et prospère, c'est d'abord avoir un cadre macro-économique solide et fiable. Des finances publiques, avec des déficits que vous êtes en mesure de financer, sans avoir à vous retrouver à chaque fois, le prêteur en dernier ressort qui est le FMI selon le ministre de l’Économie et de la Coopération. Pour le docteur Abdourahmane Sarr devant le jury du dimanche sur Eradio, « Une fois cette première libération faite en termes de souveraineté, il s'agit maintenant de pouvoir avoir un peu de marge de manœuvre pour accompagner le secteur privé et les projets et programmes. En termes de mise en œuvre, il s'agira de décliner les axes stratégiques ».
À l’en croire, il s'agit d’assainir le cadre macro-économique dans lequel il va y avoir un cadre de dépenses à moyen terme. « Ce sont des enveloppes budgétaires qui sont disponibles à l'Assemblée nationale, et chaque ministère a son enveloppe, va avoir ses programmes et va devoir atteindre les objectifs qui lui sont fixés. Le capital humain est dans les axes qui a l'enveloppe la plus importante. Donc, tous les secteurs, dans la programmation budgétaire, vont recevoir des ressources qui leur sont allouées dans un cadre macro-économique bien précis, et pour les cinq prochaines années. C'est le secteur public », dit-il.
D’ailleurs, quand les citoyens paient leurs impôts, ils s’attendent à ce que l'État le leur rende dans des biens et services publics de qualité que sont l'éducation, la santé, l’assainissement, des routes, la bonne gouvernance affirme toujours le ministre. Qui ajoute : « Le secteur privé qu'on veut mettre maintenant au-devant en termes de stratégie de développement et pas de stratégie de fourniture de biens et services publics de qualité va accélérer la croissance, créer des emplois pour les jeunes ». Poursuivant, il dira que « ce qu'il va falloir faire, c'est un dialogue public-privée à l'échelle nationale, mais également à l'échelle des pôles, pour aller vers les acteurs, échanger avec eux, identifier leurs difficultés, décentraliser les services de l'État, coordonner à l'échelle territoriale pour accompagner les Sénégalais, les acteurs du secteur privé, là où ils sont ».
6 Commentaires
Quand j’étais enfant dans mon Sénégal natal, je rêvais d’avoir une situation professionnelle qui me permettrait de subvenir à mes besoins et à ceux de mes proches. J’avais la certitude d’avoir une chance d’y arriver par l’école et seulement par l’école car je ne comptais sur un quelconque héritage. Je voyais se dresser devant moi deux conditions incontournables : le cadre (qui ne dépendait pas de moi) et l’investissement personnel qui ne relevait que de moi. J’ai eu la chance d’avoir vécu une époque où le cadre, sans être optimal, était au moins convenable. Pour le reste, j’ai fait ce que j’avais à faire et je ne le regrette pas. Je ne suis pas le seul à pouvoir dire ce que je dis.
Les choses ont-elles fondamentalement changé ? Concernant le cadre, j’ai tout lieu de croire que de convenable on est passé à quelques étages en dessous. De fait, pourquoi les apprenants devraient-ils continuer à y croire ?
Le rêve, il est légitime quand c’est l’enfant qui l’a. Le rôle du grand, c’est de le rendre possible et palpable, atteignable. C’est là où le bât blesse car les grands, en Afrique et au Sénégal en particulier, ne font plus attention aux petits. Dans mes moments de colère, je vais jusqu’à dire qu’ils ne les aiment pas et depuis des décennies.
Il parait que l’Afrique a besoin de construire 9 millions de salles de classe supplémentaires d’ici 2030. On en est où au Sénégal ? Les dirigeants africains sont nombreux à rêver de centrales nucléaires et de tgv et autres projets ambitieux. Pour les avoir, il faudra que d’autres les construisent pour nous. Il faudra aussi les entretenir et les piloter. Qui s’en chargera ? Je ne vais quand même pas essayer de vous expliquer qu’il faudra des enfants du pays, du continent, qui ont été bien formés dans des écoles dignes de ce nom et qui peinent à exister !
Il faut quand même que nous sortions de notre profond sommeil pour entendre que le développement ne s’hérite pas, il se prépare par un investissement sur le long ou moyen terme. En attendant, nous n’empruntons pas le chemin qui y mène et l’actualité nous le démontre.
Alors, je veux des écoles qui fonctionnent et dans lesquelles nos enfants s’épanouissent, tant pis si je dois me serrer la ceinture.
Indy
En Octobre, 2024 (15:45 PM)Un Plan d'Ajustement Structurel est en préparation.
Préparez-vous à la Crise
Tous les Produits vont voir leurs prix grimper: eau, carburants,électricité, denrées alimentaires
Reply_author
il y a 3 semaines (21:10 PM)Wade a nommé un cadre de la SFI pour le remplacer par un haut fonctionnaire du ministère de l'économie et des finances crédité d'un excellent bilan.
Macky a commencé par nommer un banquier avant de se tourner avec succès vers les hauts cadres du MEF( Amadou Ba, Abdoulaye D.Diallo, Moustapha Ba).
Comme quoi ,un séjour au FMI ou la Banque Mondiale ne fait pas forcément de quelqu'un l'homme idéal pour prendre en charge l'économie d'un pays en voie de développement.
Ces nouveaux ministres chargés de l'économie ,des finances ,du plan et du budget qui vilipendent leur pays ,le discreditent auprès des institutions financières internationales pour le jeter pieds et poings liés sous les fourches caudines du FMI ne sont pas dignes de figurer dans un gouvernement de la république du Sénégal.
C'est d'ailleurs la première fois ,dans les annales de la politique, que l'on voit des ministres travailler librement et en conscience à détruire l'image de leur pays et la confiance des bailleurs à son endroit au nom de" la vérité des chiffres".
Et pire , a - t-on le droit de vilipender son pays à travers le monde entier en se fondant sur des chiffres non encore certifiés par la Cour des Comptés ?
Ça s'appelle de la trahison.
De tels actes sont passibles de la Haute Cour de Justice.
J'espère que les vainqueurs de la prochaine alternance n'oublieront de faire payer à ces ministres d'un genre nouveau, tout le mal qu'ils auront fait à notre pays .
On s'attend à la suppression des subventions, l'augmentation vertigineuse des prix ,du chômage et le brusque frein à l'envoi du Sénégal vers l'émergence.
Ce ministre comme ses autres collègues et son PM méritent d'être châtiés à la mesure de leurs forfaitures.
Wade a nommé un cadre de la SFI pour le remplacer par un haut fonctionnaire du ministère de l'économie et des finances crédité d'un excellent bilan.
Macky a commencé par nommer un banquier avant de se tourner avec succès vers les hauts cadres du MEF( Amadou Ba, Abdoulaye D.Diallo, Moustapha Ba).
Comme quoi ,un séjour au FMI ou la Banque Mondiale ne fait pas forcément de quelqu'un l'homme idéal pour prendre en charge l'économie d'un pays en voie de développement.
Ces nouveaux ministres chargés de l'économie ,des finances ,du plan et du budget qui vilipendent leur pays ,le discreditent auprès des institutions financières internationales pour le jeter pieds et poings liés sous les fourches caudines du FMI ne sont pas dignes de figurer dans un gouvernement de la république du Sénégal.
C'est d'ailleurs la première fois ,dans les annales de la politique, que l'on voit des ministres travailler librement et en conscience à détruire l'image de leur pays et la confiance des bailleurs à son endroit au nom de" la vérité des chiffres".
Et pire , a - t-on le droit de vilipender son pays à travers le monde entier en se fondant sur des chiffres non encore certifiés par la Cour des Comptés ?
Ça s'appelle de la trahison.
De tels actes sont passibles de la Haute Cour de Justice.
J'espère que les vainqueurs de la prochaine alternance n'oublieront de faire payer à ces ministres d'un genre nouveau, tout le mal qu'ils auront fait à notre pays .
On s'attend à la suppression des subventions, l'augmentation vertigineuse des prix ,du chômage et le brusque frein à l'envoi du Sénégal vers l'émergence.
Ce ministre comme ses autres collègues et son PM méritent d'être châtiés à la mesure de leurs forfaitures.
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