Face à la crise du système éducatif, la benjamine de la 13e législature, Marième Soda Ndiaye, a écrit une lettre au gouvernement du Sénégal, par le biais du président de l’Assemblée nationale.
La parlementaire a ainsi soumis 9 questions aux ministres des Finances et du Budget, de l’Education nationale, du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, et de la Fonction publique et du Renouveau du Service publique autour de la reprise des cours, de la tenue des examens et de la situation des négociations entamées avec les syndicats d’enseignants, entre autres points soulignés.
«Chers concitoyens, persuadée qu’il faut à tout prix sauver l’école sénégalaise, j’ai saisi, conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le président Moustapha Niasse et adressé une question d’actualité aux ministres des Finances et du Budget, de l’Education nationale, du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et de la Fonction publique et du Renouveau du Service public».
«Convaincue du rôle fondamental d’un bon système éducatif dans le développement économique et social de notre pays, nous venons, par cette présente question d’actualité, vous faire part de nos inquiétudes face aux mouvements d’humeur, revendications et grèves interminables des syndicats d’enseignants notés depuis plusieurs mois, instaurant ainsi un climat délétère sur l’ensemble du territoire national.
Il en découle que nos enfants n’étudient plus correctement aujourd’hui, perdant ainsi de nombreuses heures d’apprentissage qui impacteront négativement sur leur cursus scolaire.
Or, nous demeurons soucieux de l’avenir et du devenir des élèves du Sénégal, tout en croyant à la volonté du gouvernement d’œuvrer pour l’apaisement du climat social, comme indiqué à la page 213, paragraphe 3 du rapport de présentation de la Commission de l’éducation, de la jeunesse, des sports et des loisirs, lors de la session budgétaire 2021-2022.»
En conséquence, la députée veut être édifiée sur 9 points dont l’état des négociations entamées avec les syndicats d’enseignants, les propositions concrètes venant du gouvernement par rapport à leur plateforme revendicative, des points d’accord, de désaccord et /ou des facteurs de blocage dans les négociations, de la mise à disposition de la représentation nationale des conclusions de l’étude sur le système de rémunération commanditée par le gouvernement du Sénégal, de la reprise correcte des stratégies de rattrapage qui seraient mise en œuvre pour combler les heures perdues, d’une incidence sur le calendrier scolaire de la date exacte des examens.
9 Commentaires
Karim$
En Février, 2022 (13:35 PM)Music3jazz
En Février, 2022 (14:15 PM)Les inspecteurs du travail ne sont pas nombreux comparés aux enseignants. Le budget qu'il faut pour les augmenter est minime par rapport à ce qu'il faut pour faire la même chose pour les enseignants.
L'autre solution pour que tout le monde soit au même niveau et supprimer jalousie et frustration c'est de supprimer l'augmentation faite aux inspecteurs du travail. Et basta.
Pendant ce temps, les autres pays cherchent des solutions pédagogiques pour s'améliorer et exceller.
Si ces grèves continuent, je crois que je vais amener mes enfants au darra car là-bas il y a pas de grève.
Toutefois, mes amis, parents, frères et soeurs, diap léne si rèk, au moins le service minimum.
Sacré Sénégal!