Ce dimanche 6 août, Alioune Tine, fondateur d'Afrikajom Center et acteur influent de la société civile, a été l'invité de l'émission "Objection" sur Sud FM. L'occasion pour lui de livrer ses réflexions sur la situation politique tendue dans le pays, à quelques mois de l'élection présidentielle au Sénégal, en février 2024.
D'emblée, Alioune Tine a soulevé l'inquiétude quant à la violence politique persistante dans le pays : "Chez nous, on n'a pas de coup d'État, mais on est presque dans la permanence de la violence politique, à quelques mois de l'élection présidentielle. Absolument rien n'est clair."
Face à cette situation délicate, il a appelé le président de la République à prendre des mesures concrètes pour rétablir la paix et la stabilité nationale.
Le fondateur d'Afrikajom Center a souligné la mesure qu'a prise le chef de l'Etat, qui a fait preuve de sagesse et d'empathie en renonçant à un troisième mandat : "Il faut que le président de la République, par rapport à cet acte de sublimation qu'il a eu par rapport à toutes les pressions qu'il a eues pour faire un 3e mandat, dise : je ne le fais pas."
Selon lui, cette décision serait essentielle pour réconcilier les Sénégalais et apaiser le champ politique. Pour parvenir à une réelle réconciliation, Alioune Tine a émis des propositions claires : "Pour le faire, il faut libérer Sonko. Je le dis carrément. Il faut libérer tous les prisonniers politiques et il faut organiser le dialogue. C'est par le dialogue qu'on peut le régler."
L’acteur de la société civile insiste sur l'importance de laisser aux Sénégalais le pouvoir de décider du sort des candidats à travers les urnes et non à l'État ou à la justice d'imposer des restrictions d'éligibilité.
Concernant le leader de l'opposition Ousmane Sonko, Alioune Tine admet qu'il n'est pas entièrement innocent : "On ne va pas dire que les Sonko sont tout à fait innocents, non. Mais, ils traversent aussi les maladies comme on dit de la jeunesse en matière de démocratie."
Il souligne la nécessité, pour la démocratie, de pouvoir résister aux épreuves et de s'immuniser face aux transgressions pour rebondir.
12 Commentaires
Passant
En Août, 2023 (14:44 PM)Hé!
En Août, 2023 (15:50 PM)Pourquoi quelqu'un qui a fauté, jugé et puni devrait-il être libéré ? Pour quelles raisons des gens qui ont fait des appels à l'insrrection, qui ont mis en danger la tenue de l'Etat, qui ont perturbé la quiétude du pays sont qualifiés de "détenus politiques" ?
Djolof Man
En Août, 2023 (14:24 PM)Leuk
En Août, 2023 (14:25 PM)c'est ce qui transparaît de vos prises de position
L etat a dissout ton partì pastef et quitte devant nos yeux
Mollah Omar
En Août, 2023 (14:57 PM)Au départ il a pactisé avec le diable et maintenant il essaie de retourner sa veste.
Ddr
En Août, 2023 (16:14 PM)On a toujours prefere la collaboration
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