Le gouvernement du Sénégal est décidé à faire de la Couverture maladie universelle (Cmu) une réalité au Sénégal. En effet, après les enfants, il veut impliquer les acteurs du monde de la culture. C’est dans ce cadre que les ministères de la Culture et de la Communication et celui de la Santé et de l’Action sociale, ont décidé de créer une mutuelle de santé des acteurs culturels dont l’atelier de lancement s’est ouvert ce mardi 16 juin, à Dakar. Cette initiative sociale du ministre Mbagnick Ndiaye a été saluée à l’unanimité par l’ensemble des acteurs de la culture sénégalaise.
C’est le cas du Directeur général de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano. Venu participer à la rencontre, Sahite Sarr Samb s’est félicité de cette initiative car, elle va pouvoir régler définitivement la question de la couverture médicale des artistes et des professionnels de la culture. Selon lui, des initiatives ont été menées mais, elles sont restées toujours pendantes. Espérant que cette fois-ci sera la bonne, M. Samb estime qu’avec la mise en place de cette mutuelle de santé, les acteurs culturels auront à leur tour, une structure qui sera apte à répondre à leurs préoccupations, sur le plan de la santé.
Interpellé sur la question de savoir les raisons qui les ont poussées à créer la mutuelle, le patron du théâtre Sorano a soutenu que la majeure partie des artistes sénégalais n’ont pas été formés à la gestion de leur carrière. C’est pourquoi, une fois à la retraite, l’artiste rencontre d’énormes difficultés pour assurer sa santé et celle de sa famille. D’où la nécessité d’une telle initiative.
Après sa mise en place, la mutuelle sera alimentée par les deux parties prenantes. Le montant annuel est fixé à 7 000 FCFA dont chaque artiste va verser 3 500 FCFA et le reste sera assuré par l’Etat.
Cheikhou AIDARA-Seneweb.com
7 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (17:48 PM)Anonyme: Ringo
En Juin, 2015 (18:52 PM)- N'importe où l'on se trouve, un citoyen doit pouvoir trouver sur un rayon d'un kilomètre une structure sanitaire.
- Doter chacune de ces structures sanitaires d'une ambulance pour transporter les malades et doter suffisamment en médicaments et équipements.
- recruter suffisamment de ressources humaines qualifiées pour toutes ces infrastructures.
C'est à partir de ce moment que l'on peut imaginer une CMU.
Dans la brousse, trouver une structure sanitaire est un calvaire. Les rares insfrastructures sont des cases de santé dépourvues de médicaments, d'équipements et de personnels qualifiés.
Les malades sont transportés à dos de chevaux et d'anes.
Les soi-disantes pharmacies n'ont que le paracétamol et la nivaquine.
Pire, une case de santé est souvent sollictée par des dizaines de milliers de personnes.
Certaines cases doivent être transformées en postes de santé et certains postes de santé en centre de santé ainsi de suite.
Tant que cela n'est pas fait, c'est du bakou Mbeur et des slogans qui ne riment à rien du tout.
Avant de parler de gatuité des soins, il faut qu'il y ait les soins et ceux qui sont sensés prodiguer les soins.
Idée d'un apolitique.
Anonyme
En Juin, 2015 (19:28 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:46 PM)Luc
En Juin, 2015 (00:20 AM)Après il y aura une mutuelle pour les lutteurs. A quand le tour pour ces braves gens qui meritent autant de considération pour le travail qu'ils font et combien utile pour notre survie (paysans cultivateurs)
Filly
En Juin, 2015 (11:47 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (14:10 PM)je l'ai dit pour plusieurs raisons:
Pas de base de données fiables à l'echelle nationale ( quartiers,villages, communes departements, regions): sur les profils sociaux,les revenus par foyer et par personne, nombre de chomeurs.....je pourrais meme dire fiable sur tous les indicateurs (raisons valables pour la mise en place de la bourse sociale également). Ces deux projets sont d'ailleurs superposables c'est à dire avec un diagnostic complét les memes données pourraient permettre la mise en place des 2
soyons serieux le senegal
je demande donc aux spécialistes qui travaillent sur les deux dispositifs de s'exprimer librement et de dire à l'etat du senegal que le processus n'est pas bon et les dispositifs ne doivent pas etre utilisés pour gerer des clients politiques.
attention à macky les specialistes de l'exterieur observent et surveillent tout et inchalla en 2017 nous serons sur les plateau de television pour dire aux senegalais la verité
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