La section régionale de l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal à Kédougou a célébré la Journée internationale de l’infirmier. L’occasion a été saisie par les infirmiers pour réclamer de meilleures conditions de travail mais aussi et surtout la mise sur pied de l’Ordre des infirmiers du Sénégal.
La section régionale de l’Association des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal (Aniides) à Kédougou a célébré la Journée internationale de l’infirmière. La journée de cette année avait pour thème «les infirmiers une force pour le changement, pour des systèmes de santé plus résilients». Il n’y avait meilleure occasion que la célébration de ladite journée pour le président de la section régionale de l’Aniides à Kédougou, M. Der Cissé pour revenir sur les problèmes qui asphyxient la santé dans cette région. Pour lui, il est important voire impérieux de «régler le déficit de logistiques roulantes» qui ne permet pas une bonne mobilité des agents de terrain de la santé.
Les infirmiers sont confrontés à un manque crucial de mobilité à Kédougou. Ainsi que «l’absence de recrutement d’Infirmiers chefs de poste (Icp) communautaires», renchérit Der Cissé. En tout cas, la valorisation des compétences professionnelles des infirmiers et infirmières et la mise en place d’un cadre juridique sont des objectifs à atteindre. «Les infirmiers sont la clé de voûte du développement de la santé des communautés.» Malgré l’importance de leur noble tâche, les difficultés ne manquent pas.
Venu prendre part à cette cérémonie à Kédougou, le secrétaire général national de l’Aniides, Ismaïla Mbengue constate : «il y a une insuffisance notoire de personnel infirmier à Kédougou. Cette insuffisance du personnel se répercute sur la qualité des soins». Alors que la population est confrontée à des problèmes liés à la qualité des soins et à la prise en charge de certaines pathologies. Sans personnel renforcé, il sera «difficile» de prendre en compte les préoccupations du département vu la surcharge des horaires de travail. Pis, s’offusque le secrétaire national de l’Aniides, l’infirmier devrait avoir «un cadre» de régulation, la délimitation de son cadre de plan d’action. Cela suppose, à l’en croire, la «mise en place de l’ordre des infirmiers» qui permettra de protéger les populations mais aussi la profession infirmière.
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Anonyme
En Mai, 2017 (10:14 AM)Participer à la Discussion