Le bilan s’alourdit au Brésil. Le virus Zika reste asymptomatique dans 80 % mais les femmes enceintes et leurs bébés sont particulièrement à risque. Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités brésiliennes, 139 bébés sont morts à cause de l’infection depuis octobre 2015.
A l’heure actuelle, le lien entre Zika et la microcéphalie – une malformation congénitale qui se manifeste par le sous-développement de la boîte crânienne – n’est pas avéré. Il faudra encore plusieurs mois à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avant de le confirmer.
Au Brésil toutefois, le nombre de cas a explosé depuis le début de l’épidémie. Depuis octobre 2015, 641 nourrissons ont développé une microcéphalie. D’ordinaire, 150 cas sont dénombrés par an dans le pays. Et le ministère brésilien de la Santé doit encore confirmer le lien avec Zika chez plusieurs milliers d’enfants, 4 222 au total.
Echographies supplémentaires
Si le milieu scientifique reste prudent, le faisceau d’arguments se renforcer de semaine en semaine. Les derniers travaux en date ont fait état de la présence de virus Zika dans le cerveau d’un fœtus avorté et deux nourrissons morts de microcéphalie. Une autre étude a souligné que le virus se retrouvait aussi dans le liquide amniotique.
La France, également touchée par l’épidémie au niveau de certains départements d’outre-mer, a mis en place des mesures préventives. La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé le suivi mensuel par échographie de l’ensemble des femmes enceintes dans ces zones. Lorsqu’elles sont infectées par Zika, les examens supplémentaires seront pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, sans avance de frais.
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