La consultation du patient âgé de 4 ans a suscité les soupçons de l'infirmier-chef de poste de Badionkoto, un quartier de la commune de Bignona. Seydou Massaly décide alors de prendre toutes les dispositions requises pour réaliser les investigations nécessaires.
Sur les ondes du Groupe Médias Sud (GMS), l'ICP de Badionkoto précise "avoir fait des prélèvements et envoyé au district sanitaire de Bignona, notamment au centre de santé". Ces prélèvements ayant suivi le circuit recommandé sont revenus positifs et ont confirmé ses soupçons.
Ce cas de rougeole a donc été confirmé chez l'enfant en question. Une première dans le district sanitaire de Bignona, selon l'infirmier-chef de poste, par ailleurs responsable local du SUTSAS. "Je suis là dans le district depuis bientôt 15 ans. Tous les prélèvements que j'ai faits et envoyés toutes ces années sont revenus négatifs. C'est la première fois qu'on a un cas positif à la rougeole rubéole".
De l'avis de l'ICP Seydou Massaly, ce cas est une des conséquences de la grève entamée par le SUTSAS et And Guesseum. Le responsable local du SUTSAS témoignage que "depuis presque trois mois, les structures de santé n'ont pas effectué de vaccinations". Ce qui provoque la baisse de l'immunité collective chez les enfants. Beaucoup de maladies qui ont disparu avec la vaccination sont en train de refaire surface, renseigne-t-il.
Il informe toutefois qu'à partir de demain vendredi, les vaccinations vont reprendre dans la zone, pour faire juguler ces maladies qui se manifestent petit à petit chez les enfants. Le travail de consultations massives des enfants au niveau des différents quartiers est engagé pour très tôt répertorier les cas possibles et circonscrire la bactérie de la rougeole qui s'avère très contagieuse.
Seydou Massaly précise aussi que plusieurs cas de varicelle ont été relevés chez la petite enfance.
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