Les producteurs agricoles et fournisseurs de la zone des Niayes ont fait face à la presse, pour exprimer leurs préoccupations concernant la dégradation des terres, les problèmes d'accès à l'eau et à la terre, ainsi que la pollution industrielle. Face à ces défis, la coordination des fournisseurs de Niayes alerte sur l'accaparement des terres, la dégradation des sols et demandent par ailleurs le soutien urgent de l'État.
« Les terres sont souvent accaparées par des non-producteurs qui les considèrent comme des investissements financiers. Ce qui exacerbe la pollution industrielle. Par exemple, à Darou-Khoudoss, les déchets chimiques des ICS causent une grave dégradation des terres, rendant les sols impropres à l'agriculture », a déclaré un des orateurs.
La collaboration entre les acteurs locaux et les pouvoirs publics est jugée cruciale pour maximiser les profits dans la zone de Niayes. L'horticulture, considérée comme le sous-secteur le plus dynamique de l'agriculture, joue un rôle important en matière de devises. Les producteurs appellent ainsi les autorités étatiques à considérer sérieusement leurs préoccupations et à collaborer étroitement avec les acteurs locaux pour développer le secteur agricole.
« La zone de Niayes regorge d'opportunités qui, si elles sont bien exploitées, peuvent contribuer significativement à la création d'emplois et à l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire », a souligné un autre intervenant.
Les producteurs espèrent également une dématérialisation des procédures d'acquisition de titres fonciers pour sécuriser les périmètres maraîchers. Concernant les zones minières, la coordination des fournisseurs de Niayes insiste sur la nécessité de réhabiliter les terres pour éviter de rétrécir les périmètres agricoles.
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