Célibataire et mère d'un garçon, R. Ka, âgée de 19 ans, a été encore engrossée à Louga. Face au refus de paternité de son petit ami Modou, elle a interrompu sa grossesse indésirable à Touba, selon des sources de Seneweb. Arrêtée par la police de Gouy-Mbind, R. Ka a été déférée au parquet de Diourbel.
Après avoir contracté une deuxième grossesse indésirable, R. Ka s'est débarrassée du fœtus de six mois, pour éviter d'être la risée de sa famille. Mais l'affaire s'est ébruitée, à la suite de complications médicales.
Évacuée dans une structure sanitaire à Touba, le personnel a démasqué la patiente âgée de 19 ans avant de s'en ouvrir au chef de service du poste de police de Gouy-Mbind.
Séance tenante, des policiers ont été dépêchés au centre indiqué. Après ses soins, R. Ka, célibataire et mère d'un enfant, a été conduite dans les locaux de la police.
Mise devant le fait accompli, la mise en cause a reconnu sans ambages les faits. R. Ka a confié qu'elle entretenait une relation amoureuse avec un certain Modou à Louga où elle travaille comme comme femme de ménage. "J'ai couché à deux reprises avec mon copain dans un hôtel situé au centre de Louga. Mais il a refusé la paternité, lorsque je l'ai informé de ma grossesse. J'ai acheté un médicament dans une pharmacie avant de rentrer à Touba auprès de ma mère", a-t-elle avoué sur procès-verbal, selon nos sources.
La tentative d'avortement ayant mal tourné, elle a dû être évacuée à l'hôpital. "J'ai commencé à avoir de la diarrhée et des frissons, lorsque j'ai avalé quatre comprimés. Plus tard, je ne pouvais plus me coucher ni m'asseoir correctement".
Au terme de l'enquête diligentée par les hommes du lieutenant El Hadj Ndiogou Mbaye, R. Ka a été déférée au parquet de Diourbel pour interruption volontaire de grossesse.
4 Commentaires
Karim$
En Janvier, 2024 (14:49 PM)Reply_author
En Janvier, 2024 (15:21 PM)Justice
En Janvier, 2024 (15:07 PM)Je suis d'accord avec toi sauf quand tu donne le Qatar comme exemple. Je ne suis pas sur aussi que ta façon de courtiser une femme en vu de la marier est jouable de nos jours. Nous vivons une époque où la réussite et le matériel prime à la place de l'amour. Quand on aime une femme quoi qu'il advienne faut assumer ses résponsabilités. Ce n'est pas juste que c'est toujours la femme qui paie les pots cassés dans la société sénégalaise et africaine.
Défenseur
En Janvier, 2024 (17:26 PM)Djibson
En Janvier, 2024 (17:30 PM)C'est pas normal que les jeunes filles doivent assumer toutes seules.
Justice
En Janvier, 2024 (17:59 PM)Djibson
En Janvier, 2024 (19:24 PM)Participer à la Discussion