L'armée et la Gendarmerie poursuivent l'opération "Djoko" lancée depuis le 15 août sur plusieurs sites du territoire national. Les unités ménent des patrouilles mixtes pour prévenir les départs de migrants clandestins à partir des côtes.
Cette opération a permis d'interpeller 453 candidats migrants et membres de réseaux de passeurs dont 239 sénégalais, 145 guinéens, 32 gambiens, 17 maliens, 07 bissau-guinéens, 06 ivoiriens, 03 nigériens, 02 comoriens, 01 mauritanien et 01 congolais.
10 Commentaires
Nianthio
En Août, 2024 (19:39 PM)Ce sont ces mêmes qu'ils ont utilisés comme échelle qui aujourd'hui c eux qu'on persécute dans les marché.
Ils ont acheté, porté ces bracelets de mensonge.
Et à la place ce sont des stagiaires, des insulteurs, des menteurs( Dame Mbodj) qui son récompenses
Le " projet projet projet" est devenu "weuy weuy wey "
Une annonce nous a été faite concernant une mesure prise, le temps du magal, pour dissuader les candidats à l'émigration clandestine. Mesure répressive comme d'habitude, mais rien pour enrayer les racines du mal. On n'arrête pas la mer avec ses bras, on a plus de chance de s'en approcher avec son esprit et son raisonnement. Le nombre de candidats à l'émigration clandestine augmente et de manière exponentielle. Toutes les mesurettes que vous prenez n'y feront rien car bien loin de contrecarrer les causes du phénomène. Qu'est-ce qui pousse une bonne partie de la population, surtout jeune, à vouloir coûte que coûte quitter le pays au péril de sa vie ? Et surtout, que lui proposer pour que cette envie de partir s'atténue ?
Si vous fouillez, vous verrez, à coup sûr, que les cadres, techniciens et ouvriers qualifiés sont quantité épsilonnesque chez ces migrants du désespoir. Et si on cherchait à accroître ces catégories professionnelles chez le jeunes sénégalais…
C'est là où le bât blesse. Nous détenons les statistiques de cette année en termes et formation-éducation. Ces statistiques nous édifient bien, si nous voulons bien faire de la projection, sur ce à quoi ressemble et continuera de ressembler l'état de délabrement de l'avenir de notre jeunesse. Clairement, ces statistiques nous disent qu'un enfant sénégalais, s'il a la chance d'aller à l'école, en moyenne il a 72 % de chance d'avoir le CFEE, ensuite 74 % d'avoir le BFEM s'il arrivent en troisième, 50 % d'avoir le bac s'il arrive en terminale. Au bout du compte, quand vous donnez la vie à un enfant, au Sénégal, il a 53 % de chance d'avoir le BFEM et 27 % pour le bac. Mécaniquement et statistiquement, la probabilité pour qu'il fasse partie des migrants clandestins, elle, est importante.
Cela, personne ne vous en parle, ni vos gouvernants, ni vos journalistes. Une kermesse confrérique a, de loin, plus de priorité que le sort de vos enfants. Dites vous bien qu'eux ont su mettre leur progéniture à l'abri, même ceux qui interdisent (parce qu'on le leur permet!) l'école dans leur cité devenue leur propriété. Tous ces intellectuels qui gesticulent et se montrent diserts et fort généreux par rapport au magal seraient bien inspirés de faire en sorte que le maximum d'enfants sénégalais aient les mêmes chances qu'eux ont eues grâce à l'école.
Je vous ai dit ça et je vous ai rien dit !
Sénégal
En Août, 2024 (21:06 PM)Dommage
En Août, 2024 (04:11 AM)Soyez au moins de bonne foi
Mustapha Hih
En Août, 2024 (07:31 AM)Le Vrai.
En Août, 2024 (11:55 AM)Le Vrai.
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