Le secteur postal sénégalais souffre de plusieurs maux qui freinent son envol. Un sureffectif, rétablir la confiance des usagers, le e-commerce, problème de disponibilité de fonds, entre autres sont des goulots d'étranglement pour La Poste.
"Nous avons un problème de disponibilité de fonds, c'est-à-dire que la matière première de La Poste, on peut dire que c'est l'argent sur certains aspects. Il faut de la trésorerie au niveau des agences pour pouvoir attirer la clientèle et également rétablir la confiance entre La Poste et la clientèle. Mais nous avons besoin de ces fonds pour faire des investissements structurants pour avoir de la valeur ajoutée.Le manque de moyen justifie le fait qu'on a pas le matériel logistique adéquat notamment les véhicules, les projets de digitalisation", énumère Aliou Dème, président de l'amicale des inspecteurs de poste et services financiers (ADEP).
Au cours de leur assemblée générale, il a lancé un appel à l'endroit des autorités étatique pour qu'elles viennent en appoint La Poste, qui est une entreprise nationale.
"L’heure est grave, l'heure est extrêmement grave, l'erreur n'est plus permise, le passé doit porter conseil. Ne vous trompez pas de cible. Nous ne sommes pas des antagonistes. Nous devons parler le même langage pour ne pas embrouiller l'interlocuteur unique capable de nous sauver, je veux nommer l'État. Jusqu'ici La Poste est victime d'un faux diagnostic simpliste et très superficiel consistant à dire qu'elle est dépassée par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Sur la base d'un faux diagnostic, tout remède prescrit n'aura d'effets positifs que s'il y a une erreur", assure M. Deme.
Mais en vérité, il affirme que La Poste est victime de mal gouvernance.
"À l'heure actuelle, l'État doit aller au-delà des déclarations d'intention pour concrétiser sa volonté de sauver La Poste, chose possible et utile à la fois. Pour y parvenir, il doit se donner urgemment les moyens juridiques et financiers pour redresser et relancer La Poste", .
L'administrateur des postes et services financiers, directeur conseiller à la société nationale La Poste, Abdati Ka, estime que La Poste qui est une entreprise qui évolue dans un secteur viable, si elle bénéficie du soutien de l'État, peut jouer pleinement son rôle dans le tissu économique.
"On a un problème de sureffectif, qui est comme du plomb dans les ailes de La Poste, ce qui l'empêche de prendre l'envol. Cela a une conséquence très grave, c'est-à-dire toutes les richesses qui avaient été générées, qui peuvent être générées par La Poste servent à financer les rémunérations des salariés en plus de ce que l'État nous apporte. Ce qui réduit fortement notre capacité d'investissement.Tant que nous n'investissons pas, nous ne pouvons pas satisfaire la clientèle et répondre à la demande de la clientèle", constate M. Ka.
Ainsi, si l'État remédie au sureffectif, La Poste pourra tirer la tête de l'eau et voir le bout du tunnel.
"Nous avons un problème de disponibilité de fonds, c'est-à-dire que la matière première de La Poste, on peut dire que c'est l'argent sur certains aspects. Il faut de la trésorerie au niveau des agences pour pouvoir attirer la clientèle et également rétablir la confiance entre La Poste et la clientèle. Mais nous avons besoin de ces fonds pour faire des investissements structurants pour avoir de la valeur ajoutée.Le manque de moyen justifie le fait qu'on a pas le matériel logistique adéquat notamment les véhicules, les projets de digitalisation", énumère Aliou Dème, président de l'amicale des inspecteurs de poste et services financiers (ADEP).
Au cours de leur assemblée générale, il a lancé un appel à l'endroit des autorités étatique pour qu'elles viennent en appoint La Poste, qui est une entreprise nationale.
"L’heure est grave, l'heure est extrêmement grave, l'erreur n'est plus permise, le passé doit porter conseil. Ne vous trompez pas de cible. Nous ne sommes pas des antagonistes. Nous devons parler le même langage pour ne pas embrouiller l'interlocuteur unique capable de nous sauver, je veux nommer l'État. Jusqu'ici La Poste est victime d'un faux diagnostic simpliste et très superficiel consistant à dire qu'elle est dépassée par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Sur la base d'un faux diagnostic, tout remède prescrit n'aura d'effets positifs que s'il y a une erreur", assure M. Deme.
Mais en vérité, il affirme que La Poste est victime de mal gouvernance.
"À l'heure actuelle, l'État doit aller au-delà des déclarations d'intention pour concrétiser sa volonté de sauver La Poste, chose possible et utile à la fois. Pour y parvenir, il doit se donner urgemment les moyens juridiques et financiers pour redresser et relancer La Poste", .
L'administrateur des postes et services financiers, directeur conseiller à la société nationale La Poste, Abdati Ka, estime que La Poste qui est une entreprise qui évolue dans un secteur viable, si elle bénéficie du soutien de l'État, peut jouer pleinement son rôle dans le tissu économique.
"On a un problème de sureffectif, qui est comme du plomb dans les ailes de La Poste, ce qui l'empêche de prendre l'envol. Cela a une conséquence très grave, c'est-à-dire toutes les richesses qui avaient été générées, qui peuvent être générées par La Poste servent à financer les rémunérations des salariés en plus de ce que l'État nous apporte. Ce qui réduit fortement notre capacité d'investissement.Tant que nous n'investissons pas, nous ne pouvons pas satisfaire la clientèle et répondre à la demande de la clientèle", constate M. Ka.
Ainsi, si l'État remédie au sureffectif, La Poste pourra tirer la tête de l'eau et voir le bout du tunnel.
6 Commentaires
L'état doit interdire les propriétaires d'infrastructures de télécommunications et les fournisseurs de réseaux de se mêler d'activités FINTECH c'est à dire des activités dans la finance numérique, de e-commerce, de contrats de services avec des tiers etc, on ne peut pas être fournisseurs de réseau et concurrents dans ce milieu c'est inéquitable UNFAIR. Tout le monde sait qu'en matière de réseau le contrôle de l'équité de la distribution de la bande passante doit être de rigueur mais est très difficile et complexe en d'autres mots dans LA NEUTRALITÉ L'INTERNET où un site où une application est facile d'accès et fluide à l'utilisation alors que d'autres traînent lentement et se bloque on y essaie à plusieurs fois avant d'y parvenir et cela tout le monde sait que c'est fait sciemment il n'y a pas de hasard en technologie l'ouverture à la bande passante faite par le fournisseur de réseau est plus large dans la Première hypothèse qui sont souvent ses services à lui. C'est pourquoi faut de pouvoir les contrôler il faut les limiter à leurs rôles de fournisseur de réseau uniquement. Si non à part eux personne d'autre n'émergera et on aura que des cas similaires à ceux des postiers et l'économie numérique restera au niveau d'activités minimums.
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il y a 2 semaines (07:42 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (07:53 AM)Karim-usa
il y a 2 semaines (08:50 AM)Citoyen
il y a 2 semaines (23:32 PM)Psycho
il y a 2 semaines (01:18 AM)Un clin d’œil à A. Fall.Ndiaye à la droite sur la photo.
Ahmed
il y a 2 semaines (10:13 AM)Enfin, les postiers malgré leur retard se prennent pour le centre du monde. Chaque fois qu’un partenaire veut venir apporter une nouvelle solution , des blocages surviennent de partout. Les DG nommés sont confrontés à un gros problème de RH compétentes. Les directeurs qu’ils trouvent sur place n’ont pas le niveau pour manager, innover et redresser la poste . Et ils n’ont pas les moyens d’aller en chercher ailleurs.
Solutions:
L’Etat doit faire de la Poste un fournisseur d’accès internet
Il faut que ´lEtat accepte et prenne sur lui un vaste programme de départs (2500 agents) immédiatement . 1000 parmi ces départs, les jeunes de préférence souvent recrutés politiquement par les anciens DG ( les sereres mareyeurs de Thior, les Thiessois et toucouleurs de Cire Dia, les liste de Farba Ngom , et…) pourraient être déployés dans un réseau de points services que la Poste devra déployer pour jouer la proximité. Ce déploiement se faisant en qualité d’auto employeurs. Le financement de ces départs pourrait se trouver dans les PPP.
En 2eme point l’Etzt devra faire de la poste son délégataire exclusif de services financiers ( Paiement de factures senelec, SENEAU, passeport, timbres, etc…)
L’Etat devrait permettre la poste de participer au transport interurbain qui marque un déficit de 80% de bus.
Faire des PPP pour le financement de la rénovation des bureaux, de la digitalisation, d’acquisition de matériels logistiques.
Ahmed
il y a 2 semaines (10:13 AM)Enfin, les postiers malgré leur retard se prennent pour le centre du monde. Chaque fois qu’un partenaire veut venir apporter une nouvelle solution , des blocages surviennent de partout. Les DG nommés sont confrontés à un gros problème de RH compétentes. Les directeurs qu’ils trouvent sur place n’ont pas le niveau pour manager, innover et redresser la poste . Et ils n’ont pas les moyens d’aller en chercher ailleurs.
Solutions:
L’Etat doit faire de la Poste un fournisseur d’accès internet
Il faut que ´lEtat accepte et prenne sur lui un vaste programme de départs (2500 agents) immédiatement . 1000 parmi ces départs, les jeunes de préférence souvent recrutés politiquement par les anciens DG ( les sereres mareyeurs de Thior, les Thiessois et toucouleurs de Cire Dia, les liste de Farba Ngom , et…) pourraient être déployés dans un réseau de points services que la Poste devra déployer pour jouer la proximité. Ce déploiement se faisant en qualité d’auto employeurs. Le financement de ces départs pourrait se trouver dans les PPP.
En 2eme point l’Etzt devra faire de la poste son délégataire exclusif de services financiers ( Paiement de factures senelec, SENEAU, passeport, timbres, etc…)
L’Etat devrait permettre la poste de participer au transport interurbain qui marque un déficit de 80% de bus.
Faire des PPP pour le financement de la rénovation des bureaux, de la digitalisation, d’acquisition de matériels logistiques.
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