L’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Moussa Samb a invité, jeudi, les enfants au respect des parents, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Selon l’imam, »le fils a encouragé le père à suivre les recommandations de Dieu ».
L’enfant a une dette envers ses parents car, ‘’depuis la naissance, ils prennent toujours soin de lui et se battent pour son avenir ».
Dans son sermon, l’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar a également appelé à l’entraide et à la solidarité. »Les croyants doivent s’aimer et s’entraider. (…). Nous sommes des musulmans. Si nous nous faisons mutuellement confiance, si nous tenons à notre religion, en s’aimant, en se faisant confiance, en s’aidant mutuellement, on ira toujours de l’avant », a-t-il soutenu.
El Hadj Alioune Moussa Samb a appelé à l’apaisement du climat social »qui est un devoir de chacun d’entre nous ».
»C’est nous qui devons mériter la paix en la cultivant’’, a-t-il fait savoir. Pour le religieux, c’est »une nécessité pour le Sénégal de vivre dans la cohésion ».
4 Commentaires
Manam
En Juin, 2023 (16:07 PM)Poseidon
En Juin, 2023 (18:04 PM)Volai414
En Juin, 2023 (16:18 PM)Oui, cette célébration musulmane rime avec pardon et surtout demande de pardon. Pourtant, l'année dernière et celle d'avant, je me suis surpris à refuser de faire mon baalou akheu annuel. Je ne l'avais fait qu'en direction des enfants et de quelques membres de ma famille. Je m'étais promis de revoir la copie si les motifs de ma posture changeaient en mieux. Me voilà à nouveau obligé de prolonger ma promesse car ce n'est pas que les choses n'ont pas changé, c'est qu'elles sont devenues pires. Les grandes personnes de ce pays s'entendent tellement qu'il leur faut deux ou trois jours de Tabaski au choix. Pendant ces trois jours, il n'y a pas trêve dans les hostilités, y compris dans certains sermons pendant les prières. Vous voyez des gens bien-portant, milliardaire sans jamais avoir travaillé, qui sermonnent des jeunes rachitiques voués au chômage permanent et qui leur disent : «vous irez en enfer si vous vous rebiffez et que la mort vous rattrape ».
C'est sûr, de la barbak il va y en avoir à gogo et je recommande aux Guèye d'arrêter de n'écouter que leur ventre et de jeûner.
Franchement, cette année, vous pensez vraiment qu'un baalou akheu pourra être sincère entre sénégalais ? Il y a au moins deux grosses parties de la population qui auront du mal à m'en convaincre. J'attends donc l'année prochaine (INCHA ALLAH) pour voir si, en plus d'être apaisé, je serais content et enthousiaste pour m'y remettre. En attendant, je dis aux enfants du Sénégal et seulement à eux : « Baal lèn maa akheu, baal nalèn akheu, Yalla nagnou Yalla boolé baal. Dewénati !
Fadel
En Juin, 2023 (17:04 PM)Participer à la Discussion